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Petits budgets : trouvez une assurance habitation pas chère

Pour un budget modeste, l’assurance habitation peut se révéler un poids conséquent qu’il peut être tentant de réduire au minimum. Pourtant, il s’agit d’un poste à ne jamais négliger, tant le coût d’un sinistre (dégât des eaux, incendie, cambriolage…) peut se révéler difficile à supporter. Pour trouver le bon équilibre entre une protection suffisante et un budget maîtrisé, il convient de bien connaître le fonctionnement parfois complexe de cette assurance afin de choisir la formule qui convient le mieux à votre situation. Suivez le guide !

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Une assurance incontournable pour votre logement

Pourquoi assurer son logement ?

Dégradations ou usure, incendie, dégât des eaux, effraction… Lorsque vous emménagez dans un nouveau logement, vous vous exposez à des risques de différentes natures. Leur probabilité de se matérialiser peut paraître faible, mais elle est bien réelle ! Et la facture peut alors s’avérer extrêmement lourde et souvent hors de portée d’un budget classique.

Une assurance habitation est donc absolument indispensable : moyennant un montant mensuel qui reste accessible, vous vous couvrez contre la plupart des risques auquel votre logement est exposé. C’est-à-dire qu’en cas de sinistre, c’est votre assurance qui paiera la facture.

Une obligation légale dans de nombreux cas

Si vous êtes locataire

Lorsque vous êtes locataire de votre logement, que celui-ci soit meublé ou non, vous avez l’obligation légale de souscrire une assurance habitation couvrant a minima votre responsabilité civile.

Le propriétaire demande généralement une attestation d'assurance avant de remettre les clés au locataire, puis à chaque renouvellement de bail. Il peut par ailleurs demander une nouvelle attestation quand il le souhaite, par exemple chaque année.

Lorsque le locataire n’est pas en mesure de prouver que le logement est assuré, il s’agit d’un motif valable de résiliation de bail. Le bailleur peut également souscrire une assurance lui-même pour le compte du locataire en reportant le montant des cotisations sur le loyer.

Si vous êtes propriétaire

Lorsque vous êtes propriétaire, le seul cas de figure où l’obligation d’assurance existe concerne les logements en copropriété : la loi ALUR de 2014 oblige chaque copropriétaire à couvrir sa responsabilité civile en cas de dommages causés à la copropriété, aux logements voisins ou aux locataires du bien.

Assurance habitation : combien ça coûte ?

Que peut couvrir une assurance habitation ?

Un contrat vous couvre généralement pour une période d’un an, et doit ainsi être renouvelé chaque année.

La responsabilité civile

Les contrats d’assurance habitation contiennent systématiquement à minima une garantie responsabilité civile locative, couvrant les dommages que vous pourriez infliger à des tiers, à savoir :

  • Au logement lui-même (et donc au propriétaire) si vous êtes locataire 
  • Aux logements voisins ou à la copropriété le cas échéant

Il est néanmoins fréquent que les assurances habitation, notamment les contrats multirisques, couvrent votre responsabilité civile au-delà du simple logement, pour l’ensemble de votre vie privée. 

Les risques locatifs

Les « risques locatifs » correspondent aux différents risques auxquels est exposé votre logement. La garantie risques locatifs couvre ainsi les dommages causés à votre habitation lorsque l’un de ces risques se matérialise.

Les principales garanties qui sont incluses, parfois en option, dans une assurance habitation, sont les suivantes : 

  • La garantie incendie-explosion, qui inclut également la chute de la foudre ou les dégâts provoqués en éteignant un feu ; 
  • La garantie vol, qui couvre la disparition, la destruction ou la détérioration de biens mobiliers résultant d’un vol ; 
  • La garantie dégâts des eaux, en cas de fuite de toiture par exemple, de rupture d’une canalisation ou d’une infiltration ;
  • La garantie catastrophe naturelle ou attentat ;
  • La garantie vandalisme, si votre logement est détérioré de façon malveillante ;
  • La garantie bris de glace, qui couvre spécifiquement les vitres.

Garanties complémentaires et assurance multirisques habitation

L’assurance multirisques habitation (MRH) est l’offre incontournable pour assurer votre logement. Elle permet de regrouper au sein d’un même contrat un ensemble de garanties indispensables pour vous prévenir contre les risques de la vie quotidienne.

Elle permet notamment de couvrir, en plus du logement lui-même, le mobilier et les effets personnels (électroménager, informatique, éventuellement objets de valeur…) qui s’y trouvent et qui seraient endommagés par le sinistre. 

Il existe une vaste étendue de garanties disponibles selon les assureurs, qui peuvent couvrir différents aspects de votre vie quotidienne indépendamment de votre logement – prenez le temps de comparer les formules en fonction de vos besoins ! Parmi les options proposées, on peut trouver par exemple :

  • Le remboursement à neuf de vos biens mobiliers en cas de dégâts lors d'un sinistre ;
  • La couverture des dommages électriques subis par vos appareils électroniques lors d'un dégât provoqué par exemple par la foudre ou un court-circuit ;
  • La garantie villégiature, qui permet de couvrir un logement que vous pourriez occupez de façon temporaire, par exemple une maison ou un appartement que vous loueriez pour les vacances.

L'Assurance Habitation de La Banque Postale

Que vous viviez dans un appartement, une maison individuelle ou un loft, votre logement est votre cocon. Il mérite la meilleure des protections.

Comment sont calculées les primes ?

La prime d’assurance est le montant que vous allez payer chaque année pour votre contrat d’assurance.

Chaque assureur dispose de son propre mode de calcul, mais les éléments utilisés dans la formule sont généralement les suivants :

  • Les garanties souscrites
  • La surface du logement et le nombre de pièces
  • La situation géographique du logement, notamment s’il est situé dans une zone considérée comme à risque
  • Certaines spécificités du logement, notamment s’il est situé en rez-de-chaussée, s’il possède une cave ou un grenier…
  • Votre profil en tant qu’assuré, et notamment vos antécédents en termes de sinistres
  • La valeur des éventuels biens mobiliers qui se situent dans le logement
  • L’indice ICC FFB (Indice du Coût de la Construction de la Fédération Française des Assurances), un indice calculé trimestriellement basé sur le prix de revient de la construction d’un immeuble

Et si vous êtes propriétaire non occupant (PNO) ?

L’assurance PNO-bailleur s’adresse aux propriétaires non-occupants d’un logement, que celui-ci soit mis en location, occupé à titre gratuit ou même vacant. Cette assurance n’est là aussi obligatoire que si le bien concerné est en copropriété, depuis la loi ALUR de 2015. 

Dans tous les autres cas, l’assurance PNO n’est pas obligatoire, mais elle est néanmoins fortement conseillée !

Dans diverses situations, une telle assurance vous sera extrêmement utile voire indispensable :

  • Lorsque le logement est vacant : il n’y a donc pas de locataire ayant souscrit lui-même une assurance habitation, et votre bien n’est alors pas protégé ;
  • Lorsque le locataire n’est pas assuré : même si cette assurance est quasi obligatoire, vous pouvez avoir négligé de vérifier que votre locataire a bien rempli ses obligations, laissant votre logement sans protection ;
  • Lorsque la responsabilité du locataire n’entre pas en jeu : notamment en cas de sinistre causé par un vice de construction.

Les garanties que l’on retrouve dans une assurance PNO sont généralement très proches de celles d’une assurance multirisques habitation (MRH). L’objectif est ainsi souvent, en cas de mise en location, de compléter les garanties déjà souscrites par votre locataire.

Parmi les garanties spécifiques à la mise en location, on trouve notamment :

  • Indemnisation des aménagements immobiliers ou de certains biens mobiliers
  • Recours du locataire
  • Loyers impayés 
  • Défaut d’entretien du locataire

Le montant de la prime d’assurance pour une assurance PNO va dépendre des critères suivants :

  • Surface du logement
  • Montant des loyers
  • Caractère meublé ou non de la location
  • Taux d’occupation du logement (l’absence d’habitant réduisant les risques)

Son prix moyen oscille entre 50 et 150 euros par an.

Comment comparer les offres ?

Au vu de la variété des garanties disponibles sur le marché, il peut être parfois difficile de s’y retrouver dans la tarification et de comparer les offres.

Pour vous aider, voici les principaux facteurs que vous devez considérer au moment d’évaluer l’offre qui vous est proposée :

  • Nature et étendue des garanties
  • Montant des franchises
  • Plafonds d’indemnisation
  • Situations non couvertes
  • Prise en charge des enfants (majeur ou non, vivant ou non au domicile…)
  • Séjours à l’étranger

Les franchises 

Une franchise est une somme qui reste à votre charge même en cas d’indemnisation suite à un sinistre. Selon les contrats, elle peut atteindre des montants significatifs.

Le montant des franchises associées à chaque sinistre doit figurer explicitement dans le devis de votre contrat : pensez à vérifier attentivement !

Important

Bien souvent, lorsque la prime d’assurance à payer est plus faible, les franchises sont souvent plus importantes. Si vous avez un budget serré, il est certes intéressant de payer des primes moins élevées, mais gardez en tête l’existence de ces franchises – il peut parfois se révéler intéressant de payer des primes légèrement plus élevées pour s’éviter une indemnisation tronquée en cas de sinistre !

Les plafonds et exclusions de garantie

Souvent, les contrats prévoient pour certaines garanties des plafonds d’indemnisation : le montant que vous toucherez en cas de sinistre ne pourra pas dépasser cette somme.

De la même manière, certaines situations sont exclues du champ d’indemnisation : cela peut concerner par exemple des dégâts causés par le gel.

De telles exclusions peuvent limiter considérablement l’étendue de la couverture : pensez à bien les étudier avant de signer un contrat !

Quand et comment changer votre contrat actuel ?

À savoir

Si un sinistre est en cours dans votre logement, cela ne constitue pas un motif bloquant pour résilier votre contrat.

Un contrat d’assurance habitation est signé pour une durée d’un an, avec reconduction automatique à chaque échéance.

La loi vous permet néanmoins de résilier votre contrat dans certaines situations précises.

À la première échéance

L’échéance du contrat est généralement annuelle, mais la première échéance peut arriver avant 1 an si cela a été fixé à la signature – certains contrats signés en cours d’année civile prévoient par exemple une première échéance au 31 décembre.

Pour résilier le contrat à la première échéance, vous devez faire parvenir une lettre recommandée de résiliation à votre assureur au maximum 2 mois avant l’échéance (loi Chatel).

La loi oblige également l’assureur à vous rappeler cette possibilité et le délai correspondant au moins 15 jours calendaires avant la date limite.

Après la première année de contrat

Une fois la première année du contrat écoulée, vous pouvez résilier votre contrat sans justification et sans tenir compte de la prochaine échéance, sur simple envoi d’un courrier de résiliation en recommandé (loi Hamon).

La résiliation prendra effet 1 mois après réception du courrier par l’assureur, qui sera tenu de vous rembourser le prorata de la période restante.

Lors d’un changement de situation

Dans certains cas, un changement de situation dans votre vie personnelle vous permet de résilier votre contrat d’assurance habitation sans tenir compte ni de la date d’échéance, ni de la première année de contrat.

Lorsque vous déménagez

Vous devez alors envoyer un courrier de résiliation avec accusé de réception. Le contrat prendra fin 1 mois après la date de notification de l’AR.

En cas d’aggravation du risque

Un changement de situation dans votre vie peut être à l’origine d’une aggravation du risque : par exemple si le nombre de personnes dans le foyer augmente, si vous commencez à exercer une activité professionnelle dans le logement…

En pareil cas, vous êtes tenu de le notifier à votre assureur. L’assureur décidera ensuite si une modification du contrat est nécessaire. Dans ce cas, il vous fera une nouvelle proposition, que vous n’êtes pas tenu d’accepter. Dans ce cas, le contrat est résilié sans pénalités.

En cas de changement des clauses du contrat

L’assureur lui-même peut décider unilatéralement de modifications des conditions du contrat, indépendamment d’un changement de situation chez l’assuré : augmentation du prix, nouvelles franchises, modification des plafonds ou exclusions de garantie… Cela arrive notamment lors de l’échéance annuelle.

L’assureur est alors tenu de vous informer de toutes modifications. Si vous les refusez, le contrat sera automatiquement résilié – sauf si une clause prévoit explicitement dans le contrat initial la possibilité pour l’assureur de modifier certaines conditions en cours de contrat.

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