En France, 11 millions d’aidants accompagnent au quotidien et bénévolement un parent âgé ou en situation de handicap. Près de la moitié d’entre eux exerce parallèlement une activité professionnelle. Pour nombre de proches aidants, concilier vie personnelle et vie professionnelle est un véritable casse-tête. Pourtant, certaines solutions existent. Lesquelles ?
Parlez-en à votre employeur
De nombreux aidants hésitent à informer l’équipe dirigeante de leur entreprise de leur situation personnelle, souvent par peur d’être stigmatisés ou mis de côté. Conscientes de l’impact de cette problématique, certaines entreprises n’hésitent plus désormais à mettre en place des dispositifs spécifiques pour soutenir les salariés qui accompagnent l’un de leurs proches. La question des salariés-aidants est aujourd’hui considérée comme étant un facteur de risque psychosocial que tout chef d’entreprise se doit de prévenir. En effet, l’article L4121-1 du Code du travail stipule que celui-ci est tenu de prendre « les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». Cela peut passer par des aménagements – du temps de travail ou de l’activité elle-même – qui ont été décidés d’un commun accord entre l’employeur et le salarié aidant.