AVC : comment se prémunir des conséquences avec une assurance ?

Un accident vasculaire cérébral, plus connu sous le nom d’AVC ou « attaque cérébrale », correspond à un arrêt soudain et brutal de l’activité cérébrale dans une ou plusieurs zones du cerveau. Ce phénomène est provoqué par un problème au niveau de la circulation sanguine qui alimente notre cerveau.

On distingue deux principaux types :

• L’AVC ischémique : un caillot sanguin obstrue une artère cérébrale, empêchant ainsi l’oxygène et les nutriments d’atteindre les cellules nerveuses.
• L’AVC hémorragique : une rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau provoque un saignement.

La prise en charge d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est principalement assurée par la Sécurité sociale. Lorsqu’un AVC est reconnu comme invalidant, il est considéré comme une Affection de Longue Durée (ALD). Cela signifie que la plupart des soins et examens liés à cet événement sont remboursés à 100 % par l’Assurance Maladie.

Toutefois, certains frais ne sont pas entièrement pris en charge par la Sécurité sociale. Ces frais complémentaires peuvent en partie être couverts par une complémentaire santé. Cela dépendra du niveau de couverture de votre contrat. Il s’agit notamment :

• Du forfait journalier de 20 € par jour en hôpital ou en clinique, destiné à couvrir vos frais d’hébergement.
• Des dépassements d’honoraires de médecins non conventionnés.
• Du choix d’une chambre individuelle ou d’autres prestations de confort, comme une télévision.

Ne négligez pas, enfin, les frais de rééducation et/ou d’aménagement du domicile. Le rétablissement après un AVC nécessite souvent l’intervention d’une équipe pluridisciplinaire composée d’orthophonistes, de cardiologues, de kinésithérapeutes, d’ophtalmologues ou d’ergothérapeutes. Ces prestations, malgré leur caractère essentiel, ne sont pas toujours prises en charge par l’Assurance Maladie ou votre contrat de complémentaire santé.

Un accident vasculaire cérébral peut avoir des conséquences importantes sur la vie quotidienne et professionnelle. Pour faire face aux éventuelles difficultés financières liées à cette situation, il est possible de protéger vous-même et vos proches avec une assurance adéquate.

La complémentaire santé est bien sûr un premier niveau de protection. Elle permet de prendre en charge les frais non remboursés par la Sécurité sociale, comme le forfait journalier hospitalier ou certains équipements médicaux. Cependant, elle ne couvre généralement pas les pertes de revenus en cas d’arrêt de travail prolongé.

Au-delà des soins à prendre en charge, un accident vasculaire cérébral entraîne bien souvent un arrêt de travail prolongé, voire une incapacité permanente. Les conséquences financières sont alors lourdes pour les personnes touchées et leur entourage. La perte de revenus professionnels, couplée aux frais médicaux et aux adaptations éventuelles du domicile, peut mettre en péril leur stabilité financière.

Un contrat de prévoyance vous offre ainsi une protection nécessaire et plus complète. Selon le contrat choisi, il prévoit un capital ou une rente en cas de maladie, invalidité et/ou incapacité de travail. Il peut également intégrer des services pour vous aider au quotidien, des garanties d’assistance pour accompagner vos proches dans leur rôle d’aidant... Cela permet de compenser une partie de vos revenus perdus et de maintenir votre niveau de vie.

Vous souhaitez prémunir votre famille des conséquences d’un AVC ? Le contrat Assurance Santé de La Banque Postale couvrira le reste à charge de vos frais médicaux. Le contrat Assurance Coups Durs Santé de La Banque Postale, quant à lui, garantit un capital pour couvrir les autres frais liés aux conséquences de la maladie et non couverts par la Sécurité sociale.