Ce qu'il faut savoir :
Obésité et surpoids : définition et risques
L’obésité et le surpoids se définissent cliniquement à partir d’un certain seuil d’Indice de Masse Corporelle (IMC) : ce ratio calcule le rapport entre le poids et la taille de l’individu.
Pour un IMC situé entre 25 et 30, la personne est considérée en surpoids ; au-delà de 30, elle est considérée comme obèse(1).
Aujourd’hui, le surpoids et l’obésité sont très répandus : d’après une étude de février 2023(2), ils touchent près de la moitié des adultes en France. Or, le surpoids peut avoir des conséquences graves pour la santé et la qualité de vie d’un individu. Les risques les plus courants sont :
- Les risques cardio-vasculaires : AVC, infarctus, hypertension artérielle…
- Le développement de maladies chroniques comme le diabète ou certains cancers (sein chez la femme, côlon chez l’homme)
- Une baisse globale de l’espérance de vie
- Un risque de dépression et d’anxiété
Chez l’enfant, le surpoids peut également s’accompagner de problèmes respiratoires ou d’un risque plus élevé de fractures. Il favorise également le risque d’arthrose précoce à l’âge adulte.
À retenir
Le surpoids est une maladie sérieuse, qui doit être prise en charge le plus précocement possible. En effet, même développé à un jeune âge, le surpoids n’est pas une fatalité, et une action efficace permet d’en limiter significativement les risques et d’inverser la courbe de prise de poids.
Comment agir efficacement pour prévenir le risque d'obésité ?
Les causes du surpoids et de l'obésité
On distingue les principaux facteurs suivants pour expliquer le développement du surpoids :
- Consommation excessive d’aliments caloriques
- Sédentarité et manque de pratique sportive
- Prédisposition génétique
- Prise de certains médicaments
- Déséquilibres hormonaux(2)
Divers facteurs de risque indirects ont également été identifiés, liés au mode de vie de l’individu : stress et anxiété, manque de sommeil, arrêt du tabac…
Prévention du surpoids : les bons réflexes à adopter
Pour prévenir ou traiter le surpoids, il existe des réflexes à adopter au quotidien. Notez qu’ils sont bénéfiques même lorsqu’on n’est pas en situation de surpoids !
Concernant l’activité physique :
- Au moins 30 minutes d’activité physique par jour, et 1 heure chez l’enfant. Parmi ces activités, les plus accessibles et recommandées sont la marche, le vélo, la natation, la randonnée, la gymnastique douce…
- Se déplacer à pied et utiliser les escaliers dès que possible ! Lorsqu’on travaille à son bureau, se lever de sa chaise au moins toutes les deux heures pour marcher.
- Limiter le temps passé devant les écrans quotidiennement, qui est aujourd’hui la première cause de sédentarité chez l’enfant comme chez l’adulte.
Concernant l’alimentation :
- Adopter une alimentation saine et diversifiée : limiter le sucre, le sel et les graisses saturées (charcuterie, viande…), consommer quotidiennement des fruits et légumes, des laitages chez l’enfant.
- S’astreindre à 3 repas par jour, et bannir le grignotage entre les repas.
À retenir
Pour plus de renseignements, le site MangerBouger.fr, mis en place dans le cadre du Plan National Nutrition Santé (PNNS), regroupe toutes les meilleures recommandations en matière d’alimentation et d’activité physique.
Enfin, l’état émotionnel et psychologique est également à prendre en compte. Manger ne sert pas uniquement à faire fonctionner notre organisme : la nourriture est aussi liée à nos émotions, positives ou négatives, et peut parfois être un refuge pour apaiser le stress, la fatigue, la colère, la tristesse…
Dans tous les cas, un bon traitement passe par une action sur ces émotions qui peuvent favoriser la prise de poids. Pour accompagner l’individu et déconstruire certains comportements, l’aide d’un psychologue peut alors se révéler très utile.
L'Assurance Coups Durs Santé de La Banque Postale
Le contrat Assurance Coups Durs Santé de La Banque Postale intègre des services d’accompagnement pour prévenir ou traiter le surpoids* :
- Un coaching Santé pour apprendre à mieux gérer son « capital santé » et éviter les comportements à risque. Ce programme de prévention individuel peut porter au choix sur la prévention tabac ou la prévention nutrition santé.
- Un soutien et un accompagnement psychologique pour vous accompagner dans des situations difficiles.
*Dans les limites et conditions prévues aux Conditions Générales de votre contrat Assurance Coups Durs Santé de La Banque Postale.
Comment traiter le surpoids et l’obésité ?
Pour une approche efficace, il faut agir sur deux leviers essentiels : l’alimentation et la pratique sportive, son complément indispensable.
L’objectif d’un changement de régime ou de mode de vie n’est jamais de se sous-alimenter ou de se faire souffrance : celui-ci doit se faire sans mettre en danger la personne physiquement ou psychologiquement.
Un changement d’alimentation ou de mode de vie implique toutefois des efforts importants pour un individu. C’est pourquoi il est important d’aborder la démarche sur le long terme, de façon raisonnée et progressive, si besoin avec l’accompagnement d’un médecin ou d’un professionnel.
Vous pouvez par exemple consulter un nutritionniste, qui est un médecin spécialisé pouvant mettre en place un véritable suivi médical, ou plus simplement un diététicien, qui vous donnera des conseils concernant votre régime alimentaire.
À retenir
L’idéal est d’adopter une posture de prévention dès le plus jeune âge ! Une surveillance de l’IMC chez l’enfant au moins deux fois par an jusqu’à ses 18 ans permet de détecter les risques au plus tôt et de contrôler une éventuelle prise de poids excessive.
Pour les cas d’obésité dits « sévère » (IMC > 35) ou « morbide » (IMC > 40), il existe des interventions chirurgicales dites « restrictives » : elles consistent à réduire la taille de l’estomac ou à diminuer l’absorption des aliments par l’organisme, par la pose d’un anneau gastrique.
De telles interventions ne sont pas anodines et doivent être envisagées en dernier recours car elles nécessitent une bonne préparation physique et psychologique, un suivi post-opératoire rigoureux, ainsi qu’un programme d’éducation sur les plans diététique et de l’activité physique.
(1) Exemple d’IMC égal à 25 : 68 kg pour 1m65. Pour un IMC égal à 30 : 92 kg pour 1m75
(2) Les cas de déséquilibres hormonaux sont parfois liés à des pathologies particulières, comme l’hypothyroïdie ou une affection des glandes surrénales (rein). Des traitements spécifiques sont alors nécessaires.
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