Les premiers à hériter sont toujours les enfants du défunt. Sous réserve des droits du conjoint survivant, lui aussi héritier et dont les droits varient selon les situations, ils reçoivent en principe l’intégralité de la succession de leurs deux parents. S’il y a plusieurs enfants, le partage est effectué entre eux par parts égales. Chacun a droit à une part minimale qui varie en fonction du nombre de frères et sœurs, cette part étant nommée la réserve héréditaire. Compte tenu du montant réservé à vos descendants, la part du patrimoine dont vous pouvez librement disposer, appelée cette fois quotité disponible, représente la moitié de votre patrimoine si vous n’avez qu’un enfant, le tiers s’ils sont deux, et le quart à compter de trois. Partant de là, vous pouvez faire ce que bon vous semble du solde. Le laisser à vos enfants ou le transférer à un ou plusieurs tiers : concubin, amis, parents éloignés, associations ou fondations…
Pour tous ceux qui ne sont pas mariés et/ou n’ont pas de descendants, la liberté de transmettre est totale. Mais les droits fiscaux pourront alors être très élevés (par exemple, 60 % de taxation pour un concubin sur le patrimoine transmis).