Savez-vous que vos investissements peuvent contribuer à la transformation de l’économie, et ce, de deux façons :
L’investissement dans un fonds solidaire et l’influence des sociétés de gestion sur les entreprises agissent sur la transformation de l’économie
1 - En choisissant un investissement à impact proposé dans les fonds solidaires
Les fonds solidaires sont en majorité des fonds qui consacrent entre 5% et 10% de leurs actifs au financement d’entreprises solidaires visant, par exemple, à faciliter la réinsertion des personnes par le travail, loger des personnes en difficulté, réinsérer des territoires, soutenir des associations caritatives, etc.
Ils permettent ainsi de générer un impact social et environnemental positif et mesurable (découvrez l'idée reçue sur le sujet) en plus de leur recherche de rendement financier.
Il existe une autre forme d’investissement solidaire, il s’agit des fonds de partage. Avec cet investissement, vous choisissez de reverser au moins 25% des rendements générés par le fonds sous forme de dons à une fondation, une association ou une organisation humanitaire préalablement définie.
2 - Lorsque vous placez votre argent sur des OPC gérés par des sociétés de gestion. Celles-ci influencent les entreprises dans lesquelles elles investissent
D’une part grâce au dialogue qu’elles instaurent avec les entreprises, elles cherchent à les sensibiliser sur les thématiques clé liées au développement durable et à améliorer ainsi leur comportement.
D’autre part, en exerçant leurs droits de vote lors des Assemblées Générales attachées aux actions des sociétés détenues dans les OPC. Elles peuvent ainsi inciter les conseils d’administration à être plus actifs en faveur de l’environnement, du social et de la gouvernance.
LBPAM
La Banque Postale dispose de 2 fonds solidaires à impact dans sa gamme d’OPC LBPAM ISR Actions Solidaire et LBPAM SRI Human Rights qui participent au financement de projets d’entreprises et/ou d’associations à forte utilité sociale :
- LBPAM ISR Actions Solidaire investit 5 à 10% de son actif dans des entreprises solidaires mettant en œuvre une politique active en faveur de l'emploi et de l'insertion sociale. Cette partie du fonds est notamment investie dans la Société d’Investissement France Active (SIFA) et dans Habitat et Humanisme.
- LBPAM SRI Human Rights est un OPC diversifié* à la fois solidaire mais aussi de partage (pour la part R commercialisée par La Banque Postale) puisqu’il a pour objectif de partager pour moitié, sous forme de dons, les revenus distribuables réalisés au cours de l'exercice entre les porteurs et la Fédération Internationale des ligues des Droits de l'Homme (FIDH)**, une organisation non gouvernementale fédérative dont la vocation est d’agir pour le respect de tous les droits humains. Elle coordonne et soutient l’action de ligues présentes dans une centaine d’Etats et leur apporte un relais sur le plan international. Ce don ouvre droit à un avantage fiscal***. LBPAM SRI Human Rights met en œuvre une gestion ISR et exclut de ses investissements les entreprises impliquées dans des activités considérées comme nuisibles pour les droits humains ou pour l’environnement, telles que l’armement, le tabac ou le nucléaire, et celles qui font face à des controverses
La détention d’actions par la société de gestion dans les fonds qu’elle gère est assortie d’un droit de vote sur les résolutions proposées en assemblée générale. La Banque Postale considère que le vote aux assemblées générales constitue un engagement important dans le processus de gestion. C’est l’occasion pour La Banque Postale Asset Management d’engager un dialogue avec les entreprises dans lesquelles elle investit autour des enjeux de gouvernance, sociaux et environnementaux.
En 2019, La Banque Postale Asset Management, société de gestion de La Banque Postale, a exercé ses droits de vote pour 530 assemblées générales organisées par 491 entreprises.
Les principes de la politique de vote de LBPAM :
- Prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux
- Diversité au conseil d’administration, indépendance
- Rémunération orientée sur le long terme (transparence, durabilité, équité)
- Association des salariés à la gouvernance et au capital des entreprises
- Prévention des conflits d’intérêts
Exemple de la résolution à l’Assemblée Générale de Total sur la transition énergétique.
Pour la première fois dans l’histoire du géant pétro-gazier Total, un groupe d’actionnaires représentant 1,35 % du capital et comprenant, notamment, La Banque postale Asset Management, a décidé de déposer une résolution imposant de changer de trajectoire climatique et de se conformer aux objectifs de l’accord de Paris de 2015. Le texte, rendu public mercredi 15 avril 2020, visait à modifier les statuts de l’entreprise, afin de renforcer la contribution de son modèle économique à la lutte contre le réchauffement mondial. Cette résolution accentue la pression sur le géant français de l’énergie, déjà mis en cause par des ONG environnementales pour son manque d’action sur le plan climatique.
Toutes les idées reçues sur l'ISR :
L'ISR, je ne sais pas ce que c'est, ça ne sert à rien
Les OPC ISR ne sont pas vraiment ISR puisqu'ils investissent dans les énergies fossiles
L'ISR c'est moins performant/rentable qu'une gestion classique
L'ISR c'est du marketing, chaque société de gestion applique ses propres règles
L'ISR c'est un phénomène de mode qui ne va pas durer
Les placements ISR ont souffert pendant la crise Covid-19
Les fonds ISR sont plus risqués
L'ISR, ça coûte plus cher
A mon échelle, mon investissement est insuffisant pour agir vraiment.
Je n'arrive pas à voir les impacts concrets de mon investissement ISR sur la société et l'environnement.
Les fonds ISR, c'est opaque, je ne sais pas quels filtres, modes de sélection sont réellement appliqués, ni ce qu'il y a dedans.
COMMUNICATION À CARACTÈRE PUBLICITAIRE
*L’OPC favorise les obligations d’Etats qui mènent une politique en faveur des droits de l’homme et de l’environnement et les actions et emprunts du secteur privé qui intègrent des normes internationales de droits de l’homme dans leurs stratégies et leurs activités.
** Sur la partie du résultat net versée à la FIDH, l’actionnaire est soumis à la même fiscalité que s’il avait perçu le dividende.
*** Le don ouvre droit, dans certaines limites, à un crédit d’impôt sur le revenu pour l’actionnaire.