Idée reçue #10 : "Je n'arrive pas à voir les impacts concrets de mon investissement ISR sur la société et l'environnement "

La mesure de la performance extra-financière constitue aujourd’hui l’un des principaux enjeux de l’ISR (Investissement Socialement Responsable). Face à une demande croissante de transparence de la part des investisseurs, les sociétés de gestion se trouvent dans la nécessité de rapporter de façon lisible l’impact, positif ou négatif, des titres dans lesquels elles investissent.

Cet enjeu concentre aujourd’hui les recherches de tous les acteurs de l’ISR, soucieux d’identifier des indicateurs pertinents qui puissent permettre de rendre compte de cet impact.

Une attention qui répond également aux exigences du label ISR notamment, en imposant aux fonds labellisés de mettre « en évidence les impacts positifs de la gestion ESG (Environnemental, Social et de Gouvernance) sur le développement d’une économie durable », via la publication d’informations relatives aux moyens mis en œuvre, aux méthodes de mesure d’impact adoptées et aux résultats obtenus dans quatre domaines : l’environnement, le social, la gouvernance et le respect des droits humains. 

Des critères de mesures d'impact reviennent de manière récurrente dans les reportings extra-financiers comme par exemples les émissions de gaz à effet de serre, la gestion des ressources (consommation d’eau), la création d’emplois ou encore la parité hommes-femmes dans les conseils d’administration. 

Il existe également des « investissements d'impact », ce  sont les investissements effectués dans des entreprises, organisations et fonds, avec l'intention explicite de générer, en plus du rendement financier, un impact social/ou environnemental positif. L’engagement est de mesurer quantitativement cet impact. Les fonds solidaires sont généralement considérés comme des fonds d’impact puisqu’ils investissent dans des organismes solidaires dont l’activité favorise, notamment, des projets d’insertion ou de lutte contre l’exclusion.