Tout retraité peut continuer à être couvert par la complémentaire santé de sa dernière entreprise. Il s’agit d’une disposition d’ordre légal (Article 4 de la loi Evin du 31 décembre 1989). En pratique, rien de plus simple puisque l’assureur du contrat vous fera une proposition dans les deux mois suivant votre départ en retraite. Vous avez alors six mois pour prendre votre décision. Intéressant ? À voir, car les garanties santé du contrat s’adressent à des salariés, pas à des retraités. Autrement dit, on y trouve des garanties correspondant à toutes les classes d’âge, y compris pour les enfants des salariés, comme l’orthodontie ou encore le forfait maternité. Autant de remboursements qui ne concernent peu ou pas les retraités. En effet, les remboursements de soins spécifiques aux seniors y sont peu représentés. Dernier point à vérifier : la couverture des ayants droits est-elle prévue si vous conservez le contrat ?
Et le tarif ? Quand vous étiez salarié, votre entreprise prenait à sa charge au moins 50 % de la cotisation. Une fois en retraite, la totalité de son coût vous reviendra. Légalement, le montant de la cotisation ne pourra pas être augmenté la première année suivant votre départ en retraite. La seconde année, la hausse de votre cotisation ne pourra excéder 25 % et la troisième année, 50 %.