Depuis le début du XXIe siècle, les émissions mondiales de CO2 ont progressé de près de 55%(2).
Cela entraine une augmentation de la température et affecte aussi bien la vie des océans que la vie sur Terre.
Sans action de notre part, l'augmentation de la température pourrait atteindre +7°C d'ici la fin du siècle(3).
Le réchauffement climatique entraine des eaux plus chaudes et une acidification des océans, ce qui met en danger des espèces animales et végétales (biodiversité), l’économie de la pêche et crée des cyclones de plus en plus violents, etc…
Le réchauffement climatique
Cette hausse des températures provoque également la montée des eaux en partie à cause de la fonte des glaciers. Le niveau moyen de la mer a augmenté d'environ 15 centimètres depuis 1900(4).
Il augmentera en moyenne de 84 cm en 2100 si les tendances actuelles se poursuivent(4).
La fonte des glaciers est inquiétante, car ces derniers ont une fonction de réservoir d’eau douce notamment en Amérique du Sud et dans la région de l’Himalaya. Là-bas, ce sont les seules ressources en eau potable.
De plus cette fonte des glaces, menace des espèces animales telles que les phoques, les manchots et les ours blancs. Elle pourrait également faire rayer de la carte certaines villes ou régions (submersion marine).
La population croissante
L’Humanité atteindra les 10 milliards d’individus en 2050, contre 7,7 milliards aujourd’hui (5).
Et d’'ici 2100, la Terre devrait accueillir 11 milliards d'habitants, contre seulement 1 milliard il y a 200 ans.
Cette surpopulation doit beaucoup à l’allongement considérable de la durée de vie moyenne. Elle est passée de 64,2 ans en 1990 à 72,6 en 2019. En 2050, l’ONU prédit une espérance de vie à la naissance de 77,1 ans.
Une explosion démographique qui ne sera pas sans conséquence sur les ressources de la planète et qui va compliquer la réalisation d’au moins six Objectifs de développement durable définis par l’ONU : l’éradication de la pauvreté, la lutte contre la faim, la santé et le bien-être des populations et des travailleurs, l’accès à une éducation de qualité, l’égalité entre les sexes et la réduction des inégalités.
La raréfaction de l’eau
L’eau est une ressource rare dont la disponibilité et la qualité s’amenuisent sur la planète, entre autre sous la pression des activités agricoles et industrielles et face aux besoins liés à l’accroissement de la population.
Selon l'ONU, la demande en eau augmentera de 50% d'ici 2030.
Dans le monde, seul 2,5 % de l’eau est propre à la consommation ou pour l’agriculture. Cela reste un volume considérable mais qui ne suffit plus.
La demande devrait s’accroître au cours des prochaines années et nécessiter un meilleur traitement et une plus haute réutilisation des eaux usées.
Ces trois grands défis écologiques et sociaux soulignent la nécessité qu’ont les entreprises et les organismes publics à répondre aux enjeux environnementaux et sociaux de demain.
Comment agir en faveur de l’environnement et de la société au sein de votre épargne ?
L’ISR se base sur un principe majeur : les entreprises qui prennent en compte les aspects sociaux dans leur stratégie ou qui apportent des solutions pour limiter le réchauffement climatique et préserver les ressources en eau développent un modèle économique durable qui portera ses fruits sur le long terme.
Savez-vous que les fonds d'investissements ISR proposés par La Banque Postale valorisent les bonnes pratiques des entreprises et organismes publics au regard des critères environnementaux et sociaux et qu’ils investissent dans les entreprises à fort potentiel, comme par exemple les énergies renouvelables, les voitures électriques, le traitement de l’eau …
Par ailleurs, La Banque Postale Asset Management, la société de gestion d’actifs de La Banque Postale, prend position sur la transition énergétique avec sa « Politique Charbon » qu’elle applique dans tous les placements qu’elle propose. Elle a fait le choix de ne pas investir dans des entreprises des secteurs miniers et production d’électricité n’ayant pas publié un alignement avec les accords de Paris afin de limiter le réchauffement climatique au plus proche de +1,5°C.
Parmi les OPC* ISR commercialisés par La Banque Postale, le fonds LBPAM ISR Actions Environnement a obtenu le label « GreenFin » axé sur la transition énergétique et écologique. Ce label a été mis en place, par l’Etat en 2015. Un fonds labellisé « GreenFin »finance des entreprises dont l’activité entre dans le champ de la transition énergétique et écologique et développent des solutions aux enjeux de demain. Par ailleurs, il n’investit pas dans des entreprises opérant dans le secteur nucléaire et les énergies fossiles (pétrole, gaz…).
La Banque Postale, avec son offre ISR, apporte une réponse concrète, efficace et claire aux défis globaux du développement durable.
L’expertise ISR de La Banque Postale Asset Management (LBPAM)
A LBPAM, la fibre d’investisseur responsable est ancienne, le premier fonds éthique ayant été lancé en 1997.
Aujourd’hui, LBPAM compte 68 fonds marqués du sceau du label ISR d’Etat (soit 17% de l'ensemble des fonds ayant obtenu ce label), la positionnant ainsi premier gérant généraliste en nombre de fonds labellisés ISR. Héritiers de la philosophie « Banque et citoyenne » de La Banque Postale, LBPAM est convaincu que les pratiques d’investissement socialement responsable (ISR) sont un levier indispensable pour permettre aux marchés financiers de jouer un rôle vertueux dans l’économie. L’ISR devient LE mode de gestion pertinent pour les investissements à venir.
LBPAM va encore plus loin
LBPAM a annoncé la bascule de 100 % des encours de ses fonds ouverts gérés sous la forme d’Investissement Socialement Responsable – ISR – d’ici 2020 et labellisés par le label ISR public. Cette décision marque sa volonté d’être un acteur engagé du changement dont le monde a besoin pour se développer durablement.
