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Financement des études de mon enfant : les conseils

Les études supérieures ont un prix. Entre les frais de scolarité, le logement, les dépenses courantes (alimentation, transports…), l’addition peut vite grimper, jusqu’à 20 000 euros par an selon les données du site L'Etudiant. Et il faudra probablement compter davantage pour des études à l'étranger, autour de 35 000 euros dans les pays anglo-saxons. Nos solutions.

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Ce que votre enfant peut faire

Faire appel aux aides publiques

Un étudiant peut disposer de bourses d’études délivrées par l’État ou des organismes spécialisés, d’allocations d’études, d’installation, etc. Ces nombreuses aides sont accordées sous conditions de ressources et plafonnent souvent à quelques milliers d’euros. À creuser toutefois.

Emprunter et rembourser plus tard

Toute banque propose des prêts « spécial étudiant », de 20 à 40 000 euros en moyenne. Avantage de cette solution ? Les remboursements peuvent bénéficier d’un différé total ou partiel en distinguant le paiement des intérêts et de l’assurance pendant la scolarité, et le remboursement du capital après les études. De quoi responsabiliser votre enfant en favorisant son assiduité aux études.

Il existe aussi un prêt étudiant garanti par l’État, accordé sans conditions de ressources, mais plafonné à 15 000 euros.

Des solutions d’emprunt participatif se développent aussi via des plates-formes spécialisées (par exemple : Edukys).

Prendre un job en parallèle

Près de 46 % des étudiants travaillent en plus de leurs études, selon une étude de l’Observatoire national de la Vie Étudiante. Nécessité ou choix ? Sachez que le traitement fiscal des revenus de vos enfants dépendra de leurs origines (job étudiant, contrat en alternance, stage professionnel, etc.) et de leurs montants.

Ce que vous pouvez faire pour votre enfant

Constituer un « capital études » sans tarder

Pour disposer d’un capital suffisamment important pour les études supérieures de vos enfants, le mieux est de commencer à épargner dès que possible. Utilisez une enveloppe financière adaptée à l’épargne de long terme, comme l’assurance vie. Prenez date en ouvrant, le plus tôt possible, un contrat au nom de votre enfant. Le plus efficace et vertueux est alors de mettre régulièrement et automatiquement de l’argent de côté, par exemple de façon mensuelle, le montant étant à  définir en fonction de la somme attendue et de la date prévisible (début des études).

L’assurance vie multisupports permet de réaliser un investissement bien plus diversifié et modulable dans le temps que sur un livret A ou un PEL, par exemple. Si le placement est ouvert dès le plus jeune âge, on dispose même d’un temps assez long pour investir en partie sur les marchés financiers,  ce qui devrait permettre sur la durée de profiter d’une performance potentielle supérieure. C’est également un investissement plus risqué et non garanti (risque de perte en tout ou partie du capital investi).

Acheter un bien pour l'y loger

Le logement est le poste clé des études de votre enfant s’il doit partir loin du domicile familial. Dans cette perspective, pourquoi ne pas investir dans un bien immobilier dans une grande ville ? Soit au moment où la ville de ses études supérieures est connue, soit en amont. Si votre enfant fait ses études dans la même ville, il pourra l’occuper et, si ce n’est pas le cas, vous pourrez toujours louer votre bien et dégager des revenus supplémentaires pour l’aider à payer son loyer.

Une donation pour apporter un capital

Solution simple, mettre à sa disposition un capital financier via une donation. Même les grands-parents peuvent le faire,  jusqu’à certains montants. Moins connu, vous pouvez faire une donation temporaire de l’usufruit d’un portefeuille de valeurs, de parts de SCPI, ou encore d’un bien immobilier. Ce qui revient à transmettre à votre enfant, le temps qu’il termine ses études, les revenus attachés à ce bien.

La donation temporaire d’usufruit vous permet d’aider vos enfants sans avoir à vous dessaisir complètement puisque vous retrouvez la pleine propriété du bien au terme fixé dans l’acte de donation.

Les solutions de La Banque Postale

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Source : études HSBC "the value of education"