Interview

La Social Cup, que sont-ils devenus ? : Adaozañ

Youenn et Guillaume, fondateurs d'Adaozañ, nous parlent de leur projet de valorisation du marc de pommes - déchet (ou co-produit) issu de l'industrie cidricole.

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Portraits de Youenn et Guillaume

C’est face au constat d’absence de solution globale de valorisation de ce déchet et en réponse à ce besoin de l’industrie de l’ameublement que nous avons décidé de créer Adaozañ, permettant à notre échelle de faire évoluer le regard sur les déchets locaux tout en répondant à des enjeux environnementaux plus globaux.

Youenn et Guillaume — Fondateurs d'Adaozañ

Youenn et Guillaume : « Nous sommes Youenn & Guillaume, un duo breton de designer/artisan partageant une vision commune : l’évolution de nos rapports aux déchets locaux peut constituer une réponse aux enjeux environnementaux globaux. Adaozañ, qui signifie « recycler » en breton, est un projet de valorisation du marc de pommes - déchet de l’industrie du cidre - en nouvel éco-matériau destiné à l’ameublement. »

Comment est né le projet ?

Youenn et Guillaume : « À l’automne 2020, nous avons rendu visite à un voisin producteur de cidre, qui nous a fait découvrir que le cidre engendre un déchet : le marc de pommes. Le problème, c'est qu’en grande quantité, ce co-produit de l’industrie cidricole devient rapidement encombrant pour les producteurs du territoire et peut représenter une source de pollution pour les sols bretons. En parallèle, le domaine de l’ameublement connaît une forte croissance depuis 2020 et commence à prendre conscience de son impact environnemental, que ce soit en termes de pollution ou de déforestation. Cette filière en plein renouvellement recherche donc à présent de nouvelles pistes de développement, notamment autour de l’essor des éco-matériaux. C’est face au constat d’absence de solution globale de valorisation de ce déchet et en réponse à ce besoin de l’industrie de l’ameublement que nous avons décidé de créer Adaozañ, permettant à notre échelle de faire évoluer le regard sur les déchets locaux tout en répondant à des enjeux environnementaux plus globaux. »

Comment avez-vous connu La Social Cup ?

Youenn et Guillaume : « Nous avons connu La Social Cup via la rencontre de participants des années précédentes et grâce à leur partage d’expérience. » 

Que vous a apporté La Social Cup ?

Youenn et Guillaume : « Avant tout, cet appel à projet nous a apporté l’ouverture sur un réseau de porteurs de projets, d’entrepreneurs et de professionnels de l’ESS avec qui nous avons pu échanger autour d’interrogations et de doutes liés à la création de notre activité innovante et engagée. Au-delà de la mise en pratique du pitch et de l’expérience apportée par la Battle Finale, c’est aussi la visibilité apportée par cet événement et la mise en relation avec de grandes institutions que nous retiendrons. »

Et aujourd'hui ?

Youenn et Guillaume : « Grâce à la mobilisation de notre communauté autour de la Battle Finale, nous avons pu lancer avec sérénité notre campagne de financement participatif qui a été un franc succès. Grâce à l’argent récolté et au coup de cœur de la Fondation GRDF, nous avons pu en mars dernier, créer notre entreprise afin de démarrer notre activité. Nous sommes actuellement en pleine installation de notre premier atelier à Quimperlé et les demandes de collaboration pleuvent déjà ! »

Un conseil pour se lancer dans l'entrepreneuriat ?

Youenn et Guillaume : « Si nous devions donner quelques conseils à des jeunes qui ont envie de se lancer dans l’entrepreneuriat, avant tout, nous conseillions de se montrer curieux et de ne pas hésiter à aller explorer de nombreuses pistes d’expérimentation permettant d’élargir sa vision. À l’image de La Social Cup, il existe des structures en place pour vous aider à faire évoluer votre projet, n’hésitez donc pas à les solliciter ! »

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