C’est l’objectif le plus commun. Avec la résidence principale, l’investissement locatif est une bonne stratégie pour bâtir un patrimoine avec un minimum d’argent. Pour ce faire, on jouera la carte de l’endettement afin d’acquérir un bien. À mesure que les emprunts sont remboursés, le patrimoine détenu augmente. Tel est le principe, accessible à tous.
Détaillons un peu maintenant cette méthode d’investissement articulée autour de trois principes : mettre peu d’argent de sa poche, optimiser le rendement, sécuriser les revenus. Il faut commencer par privilégier l’autofinancement. Quand il achète pour louer, l’investisseur ne doit pas hésiter à emprunter la totalité du prix dès lors que les loyers couvriront les charges courantes et le remboursement du prêt (qui sera allongé si besoin). Avec un apport personnel limité aux frais d’achat, l’investissement locatif devient ainsi la porte d’entrée au plus grand nombre, sous réserve d’obtenir de bonnes conditions d’emprunt. C’est ce qu’on appelle l’effet de levier du crédit, qui consiste à utiliser sa dette pour investir et in fine s’enrichir.
Pour parvenir à cet équilibre, il faudra aussi rechercher le meilleur rendement (rapport entre le capital investi et la rémunération perçue, c’est-à-dire les loyers) et sécuriser les revenus en achetant dans une ville où la demande locative est forte et solvable, en confiant si besoin la gestion de la location à un professionnel.
Attention, l’investissement dans un bien immobilier est un tout. Il n’est donc pas fractionnable comme un placement financier. Sa revente peut prendre du temps si le marché est en crise. Il faut aussi prendre en compte la fiscalité des loyers perçus dans son analyse.
Investir dans l’immobilier comporte des risques : crise du marché, vacance locative, dégradations de son bien, etc. Vous ne disposez d’aucune garantie sur le capital investi, contrairement à certains placements financiers (livrets, fonds en euros de l’assurance vie, etc.). En revanche, la demande locative étant forte, les rendements restent élevés. Le marché reste porteur, même en période d’inflation.