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Comment financer les études de vos enfants ?

Les études post-bac coûtent cher, du prix des écoles au logement, en passant par le budget nourriture, informatique, transports, assurance… Un tout qui s’étale sur plusieurs années. Pour faire face, deux solutions : l’emprunt le moment venu ou la constitution d’un capital financier par anticipation.

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Votre enfant emprunte

Grâce au prêt étudiant, votre enfant peut financer ses études et les dépenses associées. Vous pouvez l’accompagner dans cette démarche puisque des cautions solidaires sont souvent recommandées.

Un remboursement différé

Les particularités de ce prêt ? L’étudiant a la possibilité de reporter le remboursement du capital et, le cas échéant, les intérêts(1). De plus, le montant du prêt peut être versé en plusieurs fois, permettant ainsi à l’étudiant une meilleure gestion de son budget.

Comment choisir son crédit ?

Toutes les banques proposent ce type de prêt. Quelques critères permettent de faire le tri. Le taux du prêt pour commencer. Le prix de l’assurance et les frais annexes ensuite. Outre l’aspect « prix », considérez d’autres éléments : la durée de prêt proposée, la période de franchise etc.

Un Crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

Vous constituez un « capital études »

C’est l’autre solution, épargner en amont afin de constituer un pécule destiné à financer les études supérieures de vos enfants. Le capital placé et les intérêts générés serviront à couvrir tout ou partie des frais associés aux études.

Comment s'y prendre ?

Trois règles sont bonnes à suivre. D’abord, choisissez une enveloppe financière adaptée à de l’épargne longue mais conservant une certaine souplesse d’utilisation. Ensuite, optez pour une épargne régulière, par exemple 100 euros versés chaque mois. Enfin, le plus tôt sera le mieux. Plus vous alimentez un placement durant les plus jeunes années de votre enfant, plus il pourra être d’un montant suffisamment élevé au moment des études supérieures.

Cap sur l'assurance vie

Un placement financier permet de réaliser un investissement diversifié et modulable dans le temps : le contrat d’assurance vie. Ce dernier peut être ouvert au nom d’un enfant mineur dès son plus jeune âge, avec la signature de ses représentants légaux. La recette ? Y effectuer des versements programmés pour constituer progressivement un capital, et si le temps des études est loin, c’est une opportunité d’investir cette épargne dans des fonds actions, source potentielle de performance dans la durée.  

Et la solution immobilière ?

Plutôt qu’un capital financier, vous pouvez miser sur l’immobilier, une démarche autrement plus lourde. L’idée ? Vous achetez un bien dans une grande ville. Si votre enfant y fait ses études, il l’occupera, réduisant du même coup significativement le coût de ses études (le logement est un poste clé). Et si ce n’est pas le cas, vous louerez ce bien, ce qui génèrera un revenu qui pourra aider votre enfant. Attention, placez-vous clairement dans la peau d’un investisseur immobilier. D’où l’importance de mesurer le potentiel du bien, sa localisation, son caractère (exemple : pour louer à des étudiants, privilégiez une petite surface). 

Pensez aussi à la solution « donation »

Vous pouvez à tout moment donner un capital financier à votre enfant majeur, charge à lui de l’utiliser pour financer ses études. Mêmes les grands-parents peuvent le faire en profitant d’exonérations fiscales (sous réserve de ne pas dépasser certains montants). Moins connu, vous pouvez faire une donation temporaire d’un portefeuille de valeurs, de parts de Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), ou encore de l’usufruit d’un bien immobilier. Dans ce cas, votre enfant perçoit les revenus attachés à ces placements le temps qu’il termine ses études. Une solution qui vous évite de vous dé-saisir complètement puisque vous retrouvez la pleine propriété du bien au terme fixé dans l’acte de donation.

Avertissement : le placement en Bourse est risqué, vous pouvez subir des pertes. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Elles ne sont pas constantes dans le temps. 

Les solutions de La Banque Postale

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(1) Selon les conditions contractuelles.