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Comment financer les études des enfants ?

Le financement des études des enfants, ça s’anticipe ! Si vous êtes pris de court, votre enfant peut solliciter un prêt étudiant, remboursable une fois ses études terminées. Si vous avez le temps devant vous, la constitution d’un capital financier est à privilégier en utilisant l’assurance vie. Zoom sur ces deux solutions.

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Le prêt étudiant : emprunter et rembourser plus tard

Pour financer ses études supérieures imminentes, votre enfant peut souscrire un prêt personnel, dit prêt étudiant. Il lui faudra un garant qui se porte caution, un rôle pris par l’Etat sous certaines conditions. Cette formule responsabilise, puisque l’étudiant s’engage à rembourser sa dette – qui peut aller jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros - une fois ses études terminées.

Avantage de cette solution ? Les remboursements peuvent bénéficier d’un différé total ou partiel en distinguant le paiement des intérêts et de l’assurance pendant la scolarité, et le remboursement du capital après les études. Pour choisir son prêt, quelques critères doivent être étudiés précisément. Le taux du prêt, bien sûr, mais pas seulement. Le prix de l’assurance emprunteur et les frais annexes sont aussi à prendre en considération. Il faut aussi mettre en comparaison les délais pour rembourser le prêt une fois les études terminées, la durée de prêt proposée, etc.

Constituer un capital-études : le choix de l’assurance vie.

Les études de vos enfants sont encore lointaines. Mieux vaut pourtant s’atteler dès maintenant à la constitution d’un capital financier suffisamment épais pour y faire face. Ce qui passe par une épargne régulière. Le contrat d’assurance vie est alors l’enveloppe la plus adaptée sur la distance à la réalisation de ce projet. Pourquoi ? Parce qu’elle permet de réaliser un investissement diversifié et modulable dans le temps. Vous avez deux façons de vous y prendre :

1 - Vous ouvrez un contrat au nom de votre enfant

Juridiquement, la signature de ses représentants légaux est suffisante. Le plus efficace est alors d’y mettre en place des versements programmés, par exemple 100 euros par mois *. Plus vous alimentez le placement durant les plus jeunes années de votre enfant, plus le capital sera important élevé au moment des études supérieures. Si le placement est ouvert dès le plus jeune âge, on dispose d’un temps assez long pour diversifier sur des supports en unités de compte et aller chercher un potentiel de performance. Quand il en aura besoin, votre enfant disposera de cette somme qui pourra être mobilisée pour ses études ou tout autre projet.

* Ces sommes sont en principe qualifiées de « présent d’usage », et ne sont pas assimilables à des donations, dans la mesure où elles sont proportionnées par rapport au niveau de vie ou patrimoine du donateur. Aucun montant n’est fixé pas l’administration fiscale.

2 - Vous utilisez un contrat ouvert à votre nom

Cette fois, vous êtes pleinement propriétaire du capital accumulé sur ce contrat d’assurance vie. Au moment des études de votre (vos) enfant(s), vous procéderez à des rachats partiels, pour régler les frais de scolarité.

En cas de rachat, seuls les revenus générés par le contrat sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux*.

* Les modalités d’imposition diffèrent selon la date de souscription du contrat et la date de versement des primes. Pour plus de précisions sur la fiscalité applicable aux contrats d’assurance vie, vous pouvez vous reporter à notre page internet. 

Une donation pour apporter un capital

Parents et grands-parents peuvent aussi apporter un capital financier par une donation. Une solution peut consister à combiner un don manuel avec l’assurance vie, notamment via la mise en place d’un pacte adjoint. Celui-ci, réalisé sous seing-privé prévoit  le réinvestissement des sommes dans un contrat d’assurance vie et peut inclure quelques garde-fous dans l’utilisation du capital (par exemple en fixant un âge minimal de retrait des fonds). Le don devra être déclaré auprès de l’administration fiscale via le dépôt de l’imprimé n°2735. 

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