Avec une conjoncture favorable à l’accession à la propriété, acheter un bien immobilier en vue de le louer constitue un placement attractif. A la clé : des loyers pour compléter ses revenus et une éventuelle plus-value à la revente. Mais toutes les occasions ne sont pas bonnes à saisir et la prudence doit rester de mise.
Définir ses objectifs
Tout le monde n’investit pas dans l’immobilier locatif pour les mêmes raisons. Est-ce pour anticiper une perte de revenus au moment de la retraite ? Pour viser une plus-value à moyen ou long terme ? Pour acquérir un bien dans une ville où l’on souhaite vivre ses dernières années ? Ou tout simplement pour transmettre un bien supplémentaire à ses enfants ? Chaque projet d’investissement est unique et propre à l’investisseur. Avant de se lancer, celui-ci doit donc faire le point sur ses envies et ses attentes.
Cibler un bien immobilier de qualité
Une fois le projet défini, reste à trouver le logement idéal. L’acquéreur doit d’abord choisir entre le neuf et l’ancien, puis étudier un certain nombre de critères tels que : l’emplacement – le quartier est-il agréable ? Y-a-t-il des écoles et des commerces ? Des moyens de transports ? etc. – le bien en lui-même – Va-t-il être facile de trouver des locataires ? Est-ce préférable de louer meublé ou vide ? etc. – et, bien évidemment, son prix. Autant de points qui ont un impact non seulement sur l’occupation du bien et donc le rendement de l’investissement et sur une éventuelle plus-value à la revente.
Choisir la stratégie d’investissement adéquate
Dernière étape avant l’achat : le choix du financement. Vaut-il mieux recourir à l’emprunt bancaire ou, si cela est possible, financer l’intégralité par fonds propres ? Il faut savoir que le crédit immobilier présente plusieurs avantages. Non seulement les taux d’intérêt sont actuellement favorables à l’emprunteur, mais en plus les intérêts payés sont, sous conditions, en partie déductibles des revenus fonciers. Il est également possible d’opter pour une stratégie hybride mixant une partie d’apport personnel et une autre d’emprunt. Ce faisant, le propriétaire allège son effort d’épargne tous les mois sans pour autant investir la totalité ou presque de son épargne.