Il n'y a pas de petites économies, même 50 euros par mois : d'autant que si les montants engagés au jour le jour sont faibles, nous pouvons obtenir finalement une somme significative, utile pour réaliser certains projets. C'est pourquoi, avant d'épargner, il faut savoir à quoi va vous servir ce petit pécule. Est-ce une épargne de précaution ? Une épargne pour financer un projet tel que l'achat d'un bien immobilier, la préparation de la retraite ou la transmission de son patrimoine ? Ou tout simplement se constituer un capital ? C'est important de le savoir car une épargne sur le long terme ne se gère pas de la même manière qu'une épargne sur le court terme. Posez-vous la question de savoir si vous souhaitez pouvoir disposer de vos fonds à tout moment… ou non. Car la disponibilité influe sur le rendement du placement (les rendements peuvent être différents selon la durée d'investissement et d'immobilisation des fonds notamment sur le type de rémunération plus ou moins volatils ou au contraire fixes et garanti). Pesez bien le pour et le contre et soyez conscient de votre capacité d'épargne. Et n'hésitez pas à faire appel à un conseiller bancaire, qui saura vous conseiller et vous orienter vers le produit d'épargne le plus adapté à vos besoins et projets.
Le livret bancaire pour l'épargne de précaution
Vous pensez avoir besoin, en cas de coup dur ou coup de coeur, de piocher dans votre épargne ? Dans ces conditions, privilégiez sans hésiter les livrets d'épargne. Garanti sans risque et sans frais pour la plus part. Un livret réglementé, comme Livret A, le Livret développement durable et solidaire (LDDS) plafonnés et exonérés d'impôts et de prélèvements sociaux, ou un livret non réglementé sans plafond de versement et fiscalisés.
Autre livret intéressant, le LEP, livret d'épargne populaire. Il se révèle aussi intéressant car il protège systématiquement de l’inflation, sa rémunération étant largement plus avantageuse que celle du Livret A calculée sur l'inflation.
Attention : tout le monde ne peut détenir ce livret réglementé, celui-ci s'adressant aux personnes résidentes fiscales françaises dont le revenu fiscal de référence couplé au nombre de parts de leur foyer fiscal est inférieur à un plafond réglementé et fixé annuellement par l'état.
L'assurance-vie, un placement au long cours
Même si vous êtes un épargnant modeste, l'assurance-vie peut aussi constituer une bonne solution d'épargne. A condition d'avoir plusieurs années devant soi (8 ans minimum pour bénéficier de la fiscalité spécifique de l'assurance vie), verser régulièrement quelques dizaines d'euros par mois sur son contrat d’assurance vie permet de se constituer un bon petit pécule. Certes, il faut compter avec les aléas de la vie. C'est la raison pour laquelle les fonds investis dans le contrat ne sont pas bloqués : ils sont disponibles à tout instant pour les assurés qui pourraient traverser une mauvaise passe. Mais attention : plus tôt une assurance vie est débloquée, plus les impôts à payer sur les intérêts et plus-values seront élevés.
Un dernier petit conseil : pour plus de facilités, vous pouvez opter pour le versement automatique sur le compte épargne ou sur votre contrat d'assurance vie en début de mois : il permet d’économiser sans s’en rendre compte.