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Un 2eme trimestre 2023 encore en hausse pour les OPC actions commercialisés par La Banque Postale

Après le fort rebond des actions en début d’année, notamment sur la zone euro, elles ont continué de monter ce trimestre. Dans le contexte géopolitique toujours incertain (à l’Est de l’Europe mais aussi entre les Etats-Unis et la Chine), avec le maintien de taux élevés jusqu’en 2024 même si le pic d’inflation semble derrière nous, nous anticipons cependant une croissance faible, bien que sans risque systémique à ce stade.

  • #investissements
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Nous prévoyons la reprise d’une légère croissance en Zone Euro grâce la baisse du choc énergétique, mais une croissance faible pour les prochains trimestres. Malgré la résilience de l’économie américaine début 2023, nous anticipons toujours une récession modérée aux Etats-Unis, probablement à partir de l’été. La crise des banques américaines exposées au secteur de la technologie a un impact limité, mais renforce celui de la hausse des taux.

A l’échelle mondiale, le pic d’inflation est bien passé et l’inflation devrait continuer de ralentir. Mais son ralentissement est lent et l’inflation mettra encore du temps à revenir à la cible de 2%, car les pressions sur les prix et les salaires restent élevées. L’inflation sous-jacente, hors matières premières et alimentation, devrait se maintenir bien au-dessus de la cible de 2% jusqu’en 2025. Les banques centrales restent concentrées sur l’inflation : au-delà d’une pause probable des hausses de taux d’ici la fin de l’été maintenant que l’inflation n’accélère plus, elles devraient poursuivre des politiques restrictives jusqu’en 2024.

Notre allocation d’actifs est prudente, mais pas exagérément défensive :

Le niveau durablement élevé des taux directeurs des banques centrales et la valorisation toujours élevée des autres actifs rendent les supports monétaires attrayant comme protection dans un contexte incertain. 

Sur les taux, les obligations souveraines européennes aux maturités les plus courtes sont désormais plus attrayantes. Neutres sur les obligations privées, nous avons un biais plus défensif en faveur des émetteurs de qualité qui offrent un rendement intéressant face à des risques limités.

Nous gardons globalement un biais actions plutôt défensif également. Les valorisations ne sont pas excessives mais offrent peu de primes dans un contexte de taux d’intérêt plus élevés, de ralentissement des ventes et de croissance des coûts. Nous recherchons des valorisations raisonnables et des émetteurs avec la capacité à maintenir leurs marges. Et nous restons diversifiés entre les grands pays développés : 

  • En Europe, les valorisations sont raisonnables et les anticipations de profits très élevées, 
  • Aux Etats-Unis, les valorisations sont plus élevées et le marché est tiré par un petit nombre d’acteurs,
  • Légère préférence pour le Japon, en raison des évolutions fondamentales favorables (gouvernance, sortie de la déflation) et de la politique monétaire toujours accommodante, 
  • Choix tactique de la Chine dont les actions sont très peu chères, dans l’espoir d’un soutien public plus net à l’activité.

Nous pensons que les prix de l’énergie devraient remonter légèrement malgré le ralentissement de la demande en raison des contraintes sur l’offre, de la reprise de la Chine et des risques géopolitiques persistants. Le prix du gaz en Europe pourrait rester plus faible cette année grâce à l’ajustement de la demande et au haut niveau des stocks, mais des tensions devraient persister au-delà. L’or est soutenu par les incertitudes conjoncturelles mais son appréciation est limitée par la rigueur monétaire.

Découvrez les performances* des principaux OPC de la gamme engagée, qui sont le reflet de nos convictions.

* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

Tableau récapitulatif des performances
30/06/2023

 

 

T2 2023

2023 1an 3ans (ann.)

5ans

(ann.)

2022 2021 2020 2019 2018
Nos OPC Diversifiés
LBPAM ISR Diversifié Plus R 1,1% 4,8% 5,7% 4,3% 1,8% -9,4% 8,9% 2,5% 10,7% -9,9%
LBPAM ISR Diversifié R -0,2% 1,3% 1,1% 0,1% 0,3% -9,2% 3,7% 3,2% 6,9% /

LBPAM SRI Human Rights R

70% FTSE MTS Eurozone Govemment Bond 3-5 ans + 30% MSCI World Hedged

0,3%

1,7%

3,1%

4,8%

0,5%

2,1%

0,4%

1,1%

0,6%

1,9%

-10,6%

-12,1%

5,6%

5,6%

1,9%

5,2%

7,8%

9,5%

-3,2%

-1,2%

Nos OPC obligataires

LBPAM ISR Oblig Europe C

70% Bloomberg Euro Treasury 5-7y + 30% Bloomberg Euro Aggregate Gov-Related

-0,6%

-0,1%

0,4%

2,0%

-5,8%

-4,1%

-5,4%

-4,7%

-2,5%

-1,7%

-15,1%

-14,8%

-2,7%

-1,9%

2,0%

2,7%

3,9%

4,2%

-0,5%

0,2%

Nos OPC Actions Géographiques

LBPAM ISR Actions France C

SBF 120

2,4%

2,7%

8,1%

13,4%

15,9%

25,9%

10,9%

15,7%

6,0%

8,1%

-11,7%

-8,2%

21,9%

28,3%

-0,6%

-5,1%

27,9%

28,0%

-9,3%

-9,4%

LBPAM ISR Actions Euro C

Euro Stoxx Net Return EUR

3,1%

2,7%

12,3%

13,1%

22,9%

23,6%

12,3%

11,9%

8,5%

6,6%

-12,4%

-12,3%

21,1%

22,7%

8,0%

0,2%

31,9%

26,1%

-13,8%

-12,6%

LBPAM ISR Actions Amérique C

MSCI USA Large Cap DNR EUR

4,7%

8,7%

7,8%

15,8%

10,1%

14,9%

11,4%

14,9%

11,6%

13,4%

-14,7%

-14,8%

34,3%

36,3%

9,7%

10,8%

34,8%

33,4%

-1,4%

0,6%

LBPAM ISR Actions Europe Monde C

80% MSCI EMU + 20% MSCI AC World*

3,0%

3,3%

11,0%

14,2%

17,5%

21,4%

9,9%

11,8%

4,4%

6,6%

-14,3%

-12,1%

23,3%

23,4%

-5,3%

-1,5%

23,4%

25,7%

-10,5%

-9,8%

LBPAM ISR Actions Emergents MH*

MSCI Emerging Markets Daily Net Return

0,8%

0,5%

1,2%

2,6%

-4,0%

-2,5%

2,7%

3,3%

2,1%

2,4%

-14,8%

-14,9%

3,0%

4,9%

7,8%

8,5%

21,0%

20,6%

-12,6%

-10,2%

LBPAM ISR Actions Asie MH*

MSCI Pacific Net Total Return

 

1,9%

3,1%

4,0%

6,0%

7,1%

8,9%

6,3%

7,0%

3,9%

4,6%

-8,2%

-7,3%

10,9%

10,4%

1,2%

2,7%

20,3%

21,4%

-9,4%

-7,6%

LBPAM ISR Actions Monde C

MSCI All Countries World

4,2%

5,7%

7,8%

11,3%

6,7%

11,7%

8,9%

12,1%

6,8%

9,5%

-16,6%

-13,0%

25,0%

27,5%

6,1%

6,7%

26,6%

28,9%

-8,3%

-4,8%

Nos OPC Actions Thématiques

LBPAM ISR Actions Environnement C 

Stoxx Europe 600

0,1%

2,3%

4,6%

9,8%

8,7%

16,5%

8,0%

11,3%

6,2%

6,8%

-22,3%

-10,6%

16,9%

24,9%

23,0%

-2,0%

32,5%

26,8%

-14,7%

-10,6%

Tocqueville Technology ISR R

Stoxx Europe 600

3,0%

2,3%

17,8%

9,8%

17,7%

16,5%

6,1%

11,3%

8,8%

6,8%

-30,5%

-10,6%

24,2%

24,9%

35,3%

-2,0%

27,6%

26,8%

-13,8%

-10,6%

Tocqueville Silver Age ISR R

Stoxx Europe 600

2,2%

2,3%

9,0%

9,8%

10,6%

16,5%

4,4%

11,3%

5,8%

6,8%

-19,3%

-10,6%

19,2%

24,9%

10,3%

-2,0%

25,4%

26,8%

-6,8%

-10,6%

Tocqueville Croissance Euro ISR R

MSCI EMU DNR

1,2%

2,7%

14,4%

13,4%

20,7%

24,1%

7,4%

11,7%

5,8%

6,2%

-23,7%

-12,5%

21,7%

22,2%

11,3%

-1,0%

31,3%

25,5%

-11,3%

-12,7%

Tocqueville Value Euro ISR R

MSCI EMU Net Total Return EUR

4,8%

2,7%

10,9%

13,4%

22,2%

24,1%

12,5%

11,7%

2,3%

6,2%

-6,7%

-12,5%

19,5%

22,2%

-11,2%

-1,0%

14,0%

25,5%

-17,2%

-12,7%

LBPAM ISR Actions Solidaire C

Euro Stoxx Net Return EUR

2,3%

2,7%

11,3%

13,1%

20,0%

23,6%

11,3%

11,9%

6,8%

6,6%

-9,8%

-12,3%

19,4%

22,7%

5,9%

0,2%

24,9%

26,1%

-15,1%

-12,6%

LBPAM ISR Actions Small Cap Euro C

MSCI EMU Small Cap Net Total Return

1,5%

0,5%

9,0%

6,8%

16,2%

10,8%

10,0%

10,6%

3,7%

4,7%

-17,3%

-17,1%

18,0%

23,3%

8,8%

5,5%

28,9%

28,2%

-21,1%

-17,4%

* Pour des raisons de profondeur d'historique, d'autres parts ont été utilisées (MH et non L)

Source : LBP AM 

Malgré le risque persistant d'une récession à venir dans les prochains mois, les indicateurs économiques se sont montrés positifs en avril. Les premiers résultats d'entreprises publiés au titre du premier trimestre ont révélé une activité économique résiliente avec des surprises positives, notamment pour le luxe européen. Même si la crise sur les banques américaines a continué en fin de mois avec le démantèlement de First Republic racheté par JP Morgan, les banques américaines ont affiché des résultats encourageants. La nervosité restait toutefois de mise sur les marchés et s'illustrait par une rotation des investisseurs vers des marchés actions plus défensifs et les obligations souveraines. Dans ce contexte, les actions européennes et américaines ont fini le mois en hausse à respectivement +1,5% et +1,2%. Les obligations souveraines étaient en repli de -0,1% et les obligations d'entreprises progressaient à hauteur de +0,7% pour la catégorie d'investissement et de +0,5% pour celle à haut rendement. Le dollar américain a continué à se déprécier et s'établissait à 1,1 face à l'euro en fin de mois.

Au mois de mai, la tendance des marchés fut dominée par les négociations entre la Maison Blanche et les démocrates autour du relèvement du plafond de la dette, en vue d'éviter un défaut de paiement des Etats-Unis. Ces tergiversations ont nourri la volatilité, occultant les inquiétudes autour de la santé des banques régionales américaines et des statistiques plutôt mitigées autour de l'inflation. Du côté des politiques monétaires, la lutte contre l'inflation reste une priorité pour les banques centrales et les hausses de taux devraient donc encore se poursuivre, de manière plus prolongée en zone Euro qu'aux Etats-Unis. Les actions de la zone Euro ont alors baissé de 2,5%, tandis que les actions américaines ont progressé de 0,6% et les actions japonaises de 4,5%. Pénalisées par les actions chinoises, les actions émergentes ont connu une baisse de 1,7%. La légère baisse des rendements obligataires européens a favorisé les obligations souveraines qui ont monté de 0,45%. Les obligations d'entreprises ont également connu un parcours positif, avec une hausse de 0,2% pour les mieux notées, et de 0,75% pour celles à haut rendement.

En juin, les hausses de taux des banques d'Angleterre, de Norvège et de la Banque Centrale Européenne, les données économiques contrastées, les communications de la Fed et même la tentative de putsch en Russie n'ont pas accentué la nervosité des investisseurs (le niveau de la volatilité des marchés actions a passé tout le mois sous le niveau de 15, pour même descendre à 13,5). Les indices MSCI Emu et MSCI AC World ont respectivement affiché des performances de +3,8% et +3,4%, très proches. Pourtant, la dispersion des performances entre les zones a perduré : +6,5% pour le S&P 500, +7,5% pour le Japon, +1,2% au Royaume Uni, et +3,2% dans les pays émergents. La situation semblait différente sur le front des taux d'intérêt, avec la poursuite de l'inversion de la courbe des taux d'états. L'écart de taux entre les maturités courtes et longues s'est creusé et a atteint -1,10% aux Etats-Unis. Sur la période, le taux 10 ans américain est monté de 0,20% à 3,84% (contre 0,50% pour le 2 ans) et le taux 10 ans allemand de 0,11% à 2,39% (vs 0,48% pour le 2 ans). La tension des rendements obligataires européens a défavorisé les obligations souveraines qui ont perdu 0,8%. Les obligations d'entreprises ont également connu un parcours compliqué, avec une baisse de -0,45% pour les mieux notées, et une légère hausse de +0,37% pour celles à haut rendement. L'Ester (monétaire) a présenté une performance de 0,27% sur le mois. Dans cet environnement globalement favorable aux actifs risqués, l'euro progresse face au dollar. En revanche, le pétrole et les matières premières industrielles restaient proches des points bas atteints cette année.

Explications des performances* des principaux OPC de la gamme engagée, qui sont le reflet de nos convictions

* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

LBPAM ISR Diversifié

L’exposition actions du fonds est restée modérée au cours du deuxième trimestre et a évolué entre 20% et 25% de l’actif net avec une exposition de 21.5% en fin de période. En termes d’allocation géographique, nous avons allégé les actions européennes, via notamment des prises de profit de la stratégie optionnelle sur la hausse du secteur bancaire de la zone euro que nous avions implémenté en mars. Parallèlement, nous avons augmenté l’allocation sur les actions chinoises.

Du côté des obligations, les investissements, axés principalement sur les obligations d’entreprises ont été allégées. En fin de période, nous avons tactiquement relevé l’allocation sur les obligations souveraines américaines. Nous avons par ailleurs conservé la diversification sur les obligations indexées à l’inflation via un fonds qui se concentre sur les maturités court terme.

La performance du fonds LBPAM ISR Diversifié (part R) est de -0.23% au cours du deuxième trimestre 2023.

LBPAM ISR Diversifié Plus

Sur la période, l’allocation actions a évolué entre 51% et 58% de l’actif net du portefeuille et était de de 53% en fin de période, en incluant nos stratégies de couvertures.

En termes d’allocation géographique, nous avons réduit l’exposition aux actions européennes (en passant de 17% à 13%) par le biais, notamment, de stratégies optionnelles de protection. Parallèlement, nous avons augmenté la pondération en actions américaines et japonaises. Nous avons également maintenu une exposition relativement stable aux actions émergentes (à 13%).

Au sein de la poche obligataire du portefeuille, dont le poids est resté relativement limité (10%), nous avons maintenu une exposition constante aux obligations souveraines de la zone Euro et diversifié les investissements sur les obligations américaines. Nous avons pris des profits sur les obligations d’entreprises bien notées et avons soldé notre position sur les obligations d’entreprises spéculatives. La sensibilité taux du portefeuille est restée assez faible au cours de la période.

Le fonds LBPAM ISR Diversifié Plus (part R) a réalisé une performance de +1.1% au deuxième trimestre 2023.

LBPAM ISR Obli Europe

Le fonds LBPAM ISR Obli Europe (part C) a réalisé une performance de -0.35% au cours du trimestre.

Nous avons commencé le trimestre par une sensibilité du fonds proche de son indice. Puis, en mai et en juin, nous l’avons réduit dans une fourchette 95-100% autour de celle de son indice. Sur le trimestre, nous avons maintenu une vision plus neutre sur les taux en raison des programmes des trésors bien avancés et de données économiques plus faibles notamment sur les indicateurs de sentiment (PMI) et d'inflation.

Le fonds a été principalement pénalisé par le positionnement sur les taux internationaux, la sélection parmi les Agences, et la diversification Inflation. Il a en revanche profité dans une moindre mesure de l’allocation cumulée du secteur des Agences, et des investissements sur les émissions primaires (pays de l’Est, Agences…).

LBPAM SRI Human Rights

En termes d’allocation d’actifs, nous avons maintenu un positionnement actions défensif, entre 27% et 29% de l’actif net. L’exposition obligataire a été accentuée pour profiter des niveaux de taux, par le biais d’une hausse de la sensibilité du portefeuille de 2.3 à 2.7 ; elle finit en ligne avec celle de l’indice de référence.

La Sicav détenait en fin de période 20.5% d’obligations d’entreprises, et 10.2% d’obligations indexées sur l’inflation diluées en raison des souscriptions importantes. Elle était également investie en titres du Trésor à échéance initiale de 4 mois pour 3% de l’actif.

LBPAM ISR Actions Solidaire

Sur le trimestre, le fonds LBPAM ISR Actions Solidaire (part C) a réalisé une performance de +2.29%%.

Les valeurs bancaires et technologiques ont fait la course en tête, alors que les valeurs du secteur des matériaux de bases et celles du secteur de l’énergie ont été les plus pénalisées. Au sein du portefeuille, nous avons maintenu notre préférence pour des gérants ayant une approche opportuniste et l’exposition en actions du portefeuille a évolué entre 87% et 89% de l’actif net.

En fin de période, le portefeuille était investi à hauteur de 7% en titres solidaires des organismes France Active Investissement, Habitat et Humanisme et Union pour l’Enfance.

LBPAM ISR Actions France

Sur le deuxième trimestre, le SBF 120 dividendes nets réinvestis a progressé de +2.7% (portant sa performance depuis le début de l’année à +15.6%). LBPAM ISR Actions France a réalisé une performance légèrement inférieure, principalement pénalisée par la baisse de Téléperformance, Worldline, Vallourec et l’absence d’Engie, d’Airbus ou Stellantis. A l’inverse, le portefeuille a profité de la hausse de STMicroelectronics, Société Générale, Getlink et l’absence de Kering ou ArcelorMittal. Sur la période, les principaux mouvements ont consisté à renforcer STMicroelectronics, Safran, Legrand ou Airbus tout en allégeant Pernod Ricard, Téléperformance, Worldline ou l’Oréal.

LBPAM ISR Actions Euro (renommé Tocqueville Euro Equity le 27 juillet)

Le fonds a surperformé son indice de référence sur le deuxième trimestre.

La Santé a été le premier contributeur positif grâce à Novartis, Roche et Essilor Luxottica, mais aussi la chimie (exposition centrée autour des gaz industriels dans le fonds, quand les acteurs les plus cycliques ont annoncé des avertissements sur résultats fin juin en raison d’une faible demande) et enfin l’alimentation. Ce sont donc plutôt les composantes défensives qui nous ont permis de générer de la performance relative positive sur le trimestre.

Dans les négatifs, figurent l’Automobile où notre sélection a été trop défensive (focus qualité) avec Porsche qui a baissé sur le trimestre. Dans l’Assurance, même bilan, sélection trop classique d’Axa et Allianz, le premier en particulier a très peu progressé sur le trimestre. Durant le trimestre, nous avons acheté Adidas et Prosus et allégé Deutsche Telekom.

LBPAM ISR Actions Asie

Au cours du trimestre, l’indice MSCI Pacific a progressé de 3.1% en Euro, porté par les valeurs de Technologie et industrielles au détriment des immobilières sur un plan sectoriel. Sur le plan géographique, la performance a été portée par le Japon qui a bénéficié de la forte dépréciation du yen, au dépend notamment de Singapour pénalisé par la déception du marché sur le rebond de la croissance chinoise.

En terme géographique, nous avons légèrement privilégié la zone ex-Japan en faveur d'un proxy chine (HK, Singapour). S’agissant de style, la qualité a été pénalisée par rapport aux facteurs « value » (valeurs décotées) et haut dividende. 

LBPAM ISR Actions Monde C

LBPAM ISR Actions Monde (C) a réalisé une performance de +5.8% au second trimestre.

Au cours du premier semestre, notre exposition aux marchés Actions est restée relativement faible, en ligne avec le trimestre précédent. Nous étions en effet modérément négatifs sur les indices mondiaux. En effet, la croissance faible attendue en Europe et aux Etats-Unis et une inflation en ralentissement risquent de peser sur les marges des entreprises à terme. Nous avons rebalancé notre sous-pondération essentiellement concentrée sur les Actions zone Euro en début de période vers les actions américaines en fin de période, pour leurs valorisations plus attractives. Nous sommes passés en début de trimestre plus positifs sur le Japon comme investissement indirect en Chine, comme peut l’être la Corée ou Taiwan par exemple. Enfin, même sans fort décollage de l’activité en Chine, nous pensons toujours que le soutien à la consommation des autorités Chinoises va se poursuivre et devrait bénéficier aux bénéfices des entreprises Chinoises dans un contexte de valorisations qui restent faibles.

LBPAM ISR Actions Amérique

Sur le trimestre, l’action C de la Sicav progresse de 4.7% en euros et la part H de 4.6% (part couverte du risque de change).

Elle a de nouveau profité de sa surpondération et de sa sélection sur les valeurs industrielles (forte hausse de Parker-Hannifin, Ingersoll-Rand, Verisk), de l’absence du secteur de l’énergie et de sa surpondération et sélection sur l’immobilier (hausse d’Equinix). La surpondération de la santé, des biens de base et des services aux collectivités a pénalisé le fonds car le marché a préféré des valeurs plus cycliques ou technologiques. Dans un contexte d’engouement pour l’intelligence artificielle, certaines valeurs technologiques mais aussi les services de communication (dominés par Alphabet et Meta) et la consommation discrétionnaire (dominée par Amazon et Tesla) ont fortement progressé, plus vite que la sélection du fonds qui n’est pas investie dans certaines sociétés plus controversées.

LBPAM ISR Actions Emergents

Au cours du trimestre, le MSCI Emergent a légèrement performé de 0.5% en Euro, porté par les valeurs de secteur de l’énergie et de la finance au détriment des secteurs de l’immobilier et de la consommation. Sur le plan géographique, le Brésil a surperformé tandis que la Chine et la Malaisie était en retrait.

En termes géographiques, nous avons privilégié le Mexique et les pays du Moyen Orient, au détriment de la Chine. Concernant le style, la value et la croissance ont été pénalisées par rapport aux facteurs de risque et de momentum. Notre allocation a privilégié la qualité au détriment de la croissance et la value.

LBPAM ISR Actions Europe Monde C

Le fonds LBPAM ISR Actions Europe Monde (part C) a réalisé une performance de +3.6% ce trimestre.

Au cours du premier semestre, notre exposition aux marchés Actions est restée relativement faible, en ligne avec le trimestre précédent. Nous étions en effet modérément négatifs sur les indices mondiaux. En effet, la croissance faible attendue en Europe et une inflation en ralentissement risquent de peser sur les marges des entreprises à terme. Nous sommes passés en début de trimestre plus positifs sur le Japon comme investissement indirect en Chine, et nous restons positifs sur l’Empire du Milieu. Au sein des actions Européennes qui représentent la majeure partie des investissements du fonds, nous avons conservé un positionnement positif sur les secteurs décotés, en particulier sur les banques renforcées après les sauvetages de SVB et de Crédit Suisse, sur les assureurs qui offrent un profil défensif tout en tirant parti de taux plus élevés et sur les sociétés minières qui sont trop faiblement valorisées.

Tocqueville Silver Age ISR

Le fonds progresse de 2.2% au deuxième trimestre.

Parmi les contributeurs positifs à la performance du fonds, on notera L’Oréal, LVMH, Knaus Tabbert, Technogym, Legrand, Compagnie des Alpes, Amadeus et Melia sur le pilier « consommation » de la thématique. Sur le pilier « épargne», Banca Generali, Crédit Agricole, BNP Paribas et Intesa Sanpaolo se distinguent positivement, ainsi qu’Allianz. Dans la santé, le fonds a profité des bonnes performances de Novartis, Roche, AstraZeneca, EssilorLuxottica et Amplifon.  Nous avons renforcé le pilier « épargne » avec BNP Paribas.

Au 30 juin, le pilier « santé » représente 31% du fonds, le pilier « épargne » 23%, et la « consommation » 43% (trésorerie proche de 3% à la fin du trimestre).

Tocqueville Croissance Euro ISR

Tocqueville Croissance Euro ISR progresse de 1.4% au deuxième trimestre.

La performance du fonds bénéficie de son exposition au secteur du luxe et de la technologie, ainsi que de la position sur Air Liquide, Schneider, Munich Re, et Inditex (enseigne Zara) notamment. Parmi les titres qui pèsent sur la performance, on notera Deutsche Telekom (rumeurs d’entrée d’Amazon sur le marché de la téléphonie mobile aux Etats-Unis), Neste (Oil), Teleperformance (annonce d’une acquisition inattendue et questions sur l’impact de l’intelligence artificielle sur l’activité, avec le développement de chatGPT), ainsi que Merck KGaA (normalisation post covid de l’activité « life science »).

Sur la période nous avons poursuivi la stratégie déployée depuis fin 2022 : nous avons privilégié des sociétés de qualité (i.e. moins risquées), grâce à une bonne visibilité sur les perspectives, une stratégie claire, et une exposition faible (en relatif) à un éventuel ralentissement de la consommation. Nous avons poursuivi le renforcement des semiconducteurs (ASML) et du luxe (LVMH et Moncler). Parmi les titres qui ont été augmentés, figurent également Munich Re, Biomerieux, et SAP et nous avons entré trois nouvelles sociétés : Nestlé, Siemens et Inditex. Nous avons sorti du fonds Arkema, Signify, Carl Zeiss, ou encore Kerry (dans ce dernier cas : note ESG trop faible).

Tocqueville Value Euro ISR

Au cours du deuxième trimestre 2023, Tocqueville Value Euro ISR (Part R) a surperformé son indice de référence (MSCI EMU) et son indice de style (MSCI EMU Value) avec une performance de +4.8 %.

Cette performance a été alimentée par la contribution positive des secteurs de la banque, de la santé et de la chimie alors que les biens/services industriels, la trésorerie et l’automobile ont été les secteurs qui ont le plus pénalisé la performance relative du fonds. Sur la période, la structure du fonds a évolué. En avril, nous avons entré Renault en portefeuille alors que le groupe est en cours de restructuration de son actionnariat et devrait profiter de la dynamique du renouvellement de sa gamme. En mai, nous avons sorti la ligne de Scor après un très beau parcours boursier depuis le dernier trimestre 2022. En juin, nous avons entré la ligne de Covestro qui devrait, à l’avenir, profiter des baisses de capacité de BASF en Allemagne. Aussi, nous avons vendu les titres Volkswagen, Haleon et Porsche SE qui ne respectent plus nos critères ESG.

LBPAM ISR Actions Small Cap Euro

Le fonds affiche une performance supérieure à celle de son indicateur de référence, la sélection de titres ayant été particulièrement favorable, notamment dans l’industrie (Spie, Mersen, Arcadis, Elis, Sixt, Kion), la finance (notamment les banques italiennes BPER Banca et Banco BPM) et la technologie (les semiconducteurs avec Soitec et BE Semiconductor, ainsi que Neurones dans les services numériques). Le fonds a bénéficié entre autres de l’offre de rachat de Majorel par Teleperformance avec une prime de plus de 40%. A l’inverse, les replis d’Ipsos, Kinepolis, Signify, Recticel ou Cancom ont pesé sur la performance.

Nous avons globalement maintenu une position de trésorerie, compte tenu du contexte macroéconomique encore incertain. En termes de mouvements, nous avons opéré des renforcements au cas par cas, privilégiant les histoires spécifiques ou des retards de valorisation : Kinepolis, Intercos, Stratec, Mersen, Verbio, Ence, Alten et Bénéteau. Nous avons initié deux nouvelles positions sur Indra (transformation stratégique attendue de la cession de l’activité IT pour un recentrage sur l’activité défense) et de façon plus contrariante sur Lanxess (inflexion des taux d’utilisation et point bas des marges). A l’inverse, nous avons effectué plus systématiquement des prises partielles de profits à la suite de forts rattrapages boursiers (Groupe Seb, Wienrberger, Banco BPM, Besi, Sixt, Gerresheimer, Majorel).

Tocqueville Technology ISR

La Technologie a été jusqu’à mai au cœur des discussions notamment avec la publication spectaculaire du fabricant de puces et de serveurs graphiques Nvidia. Ce dernier a communiqué sur un réel décollage de son activité centrée autour des datacenters utilisés dans le cadre de projets d’Intelligence Artificielle, conduisant à un niveau d’activité en croissance séquentielle de plus de 50%. Ces nouvelles ont eu un réel effet d’entrainement sur l’ensemble de l’univers des fabricants de machines pour semi-conducteurs, l’espoir du marché résidant dans le fait que cette vague d’équipement se traduise par un meilleur taux d’utilisation des capacités de production de ASMI, ASML, Besi. SAP a aussi rassuré sur la transition en cours de son business model vers un modèle par abonnements dans le cloud, et semble en position de voir maintenant sa croissance accélérer. Dassault Systèmes a présenté des perspectives de doublement de son bénéfice par action d’ici 5 ans. En revanche le cycle automobile a montré des signes de ralentissement, ce qui a pesé sur la performance de STM. 

LBPAM ISR Actions Environnement (renommé Tocqueville Environnement ISR le 27 juillet)

LBPAM ISR Actions Environnement–C progresse de +0.1% au deuxième trimestre, avec des valeurs vertes pénalisées par des craintes de ralentissement des activités cycliques. L’absence du secteur de la Finance et de la Santé, en raison du biais thématique lié à l’environnement, ainsi que la surpondération des Matériaux et des Services aux Collectivités ont amoindri la performance. A l’inverse, le fonds a bénéficié de la surpondération aux Industrielles et son exposition à la Consommation de Base.

Les principaux contributeurs positifs en relatif ont été SPIE, Schneider Electric, ABB, Legrand et Klépierre. A l’inverse, les principaux contributeurs négatifs en relatif ont été EDP Renovaveis, Acciona Energias, Alfen, Nexans et Novozymes.

Nous avons renforcé des semiconducteurs (ASML) et des valeurs liées à l’électrification (Siemens, Prysmian) ou exposées à la loi Inflation Reduction Act américain (SMA Solar, Vestas) et initié des positions sur Kemira, Meyer Burger, Terna, Knorr-BRemse et Vinci. Nous avons aussi réduit notre exposition à la génération renouvelable d’électricité (Acciona, EDP Renovaveis), et liquidé Encavis, Befesa, Atlas Copco et Covivio. 

Tocqueville Biodiversity ISR

Tocqueville Biodiversity ISR recule de -0.5% au deuxième trimestre, avec des valeurs vertes pénalisées par des craintes de ralentissement des activités cycliques. L’absence du secteur de la Technologie, en raison du biais thématique lié à la biodiversité, ainsi que la surpondération des Matériaux et des Industrielles ont amoindri la performance. A l’inverse, le fonds a bénéficié de l’absence de l’Immobilier et du secteur Financier.

Les principaux contributeurs positifs en relatif ont été Clean Harbors, Zurn Elkay Water Solutions, Ingersoll-Rand, Ecolab et Xylem. A l’inverse, les principaux contributeurs négatifs en relatif ont été Kurita Water, Agilent, Croda, Severn Trent et Bureau Veritas.

Nous avons renforcé des sociétés dans l’économie circulaire (Tetra Tech, Veolia Environnement, SIG Group) et les services environnementaux (AECOM) et initié des positions sur Mondelez, Rotork, Symrise, Waste Management, Barry Callebaut et GEA Group. Nous avons aussi réduit notre exposition à Ecolab, Danone, Nestle, Kerry Group et Svenska Cellulosa, et liquidé Kraft Heinz, West Fraser Timber et United Natural Foods. 

Gamme LBPAM 90 Horizon

Ce trimestre a été une nouvelle fois profitable pour notre gamme de fonds LBPAM 90 Horizon tant pour les Actifs Dynamiques que pour les Actifs Sécurisés dans un contexte macro-économique et financier toujours complexe. Ce sont les actions qui ont le plus contribué à la performance positive des fonds, classe d’actifs que nous avions renforcée en début de trimestre. La poche obligataire a aussi contribué positivement à la performance grâce à notre positionnement sur des durations courtes et au renforcement de la partie crédit (obligations d’entreprises) qui nous a permis de profiter de la réduction du risque. Les Actifs Sécurisés bénéficient toujours de la hausse des rendements du marché monétaire avec un taux de 3.4% par an à fin juin.

En termes d’allocation, nous maintenons une légère surpondération de la poche obligataire avec un biais crédit. Au vu du rallye des marchés, nous positionnons notre budget de risque en-dessous de son maximum afin d’avoir une marge de manœuvre en cas de retour de la volatilité.

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