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Un 4ème trimestre 2022 en léger rebond pour les principaux OPC actions et diversifiés commercialisés par La Banque Postale

Après trois trimestres particulièrement compliqués sur les marchés financiers, le 4ème trimestre 2022 a enfin inversé la tendance, avec un marché en léger rebond depuis les plus bas enregistrés à la fin du mois de septembre. Dans le contexte de ralentissement économique et de poursuite du resserrement monétaire, nous restons globalement prudents en ce début d’année. Cela dit, nous ne sommes pas totalement défensifs car le marché intègre déjà une bonne partie des mauvaises nouvelles à venir.

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Découvrez les performances* des principaux OPC actions thématiques & géographiques et OPC diversifiés qui sont le reflet de nos convictions.

A noter que pour les fonds à garantie partielle comme LBPAM 90 Horizon Juillet 2027 ou encore LBPAM 90 Horizon Décembre 2027 par exemple, l’allocation diversifiée et défensive a permis aux portefeuilles de mieux résister à la baisse historique des marchés avec des performances en baisse de l’ordre de 4 % seulement sur l’année 2022.

*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

 

31/12/2022 2022 2021 2020 2019 2018 3 ans (ann.) 5 ans (ann.)
Nos OPC Diversifiés
LBPAM ISR Diversifié Plus R
-9,5 % 8,9 % 2,5 % 10,7 % -9,9 % 0,4 % 0,2 %
LBPAM ISR Diversifié R
-9,2 % 3,7 % 3,2 % 6,9 % / -0,9 % /
Nos OPC Actions Géographiques

LBPAM ISR Actions France C

SBF 120

-11,9 %

-8,5 %

21,9 %

28,3 %

-0,6 %

-5,1 %

27,9 %

28,0 %

-9,3 %

-9,4 %

2,2 %

3,7 %

4,4 %

5,3 %

LBPAM ISR Actions Euro C

Euro Stoxx

-12,5 %

-12,4 %

21,1 %

22,7 %

8,0 %

0,2 %

31,9 %

26,1 %

-13,8 %

-12,6 %

4,6 %

2,5 %

5,4 %

3,5 %

LBPAM ISR Actions Amérique C

MSCI US Large Caps (EUR)

-15,1 %

-15,4 %

34,3 %

36,3 %

9,7 %

10,8 %

34,8 %

33,4 %

-1,4 %

0,6 %

8,0 %

8,8 %

10,8 %

11,5 %

LBPAM ISR Actions Amérique H

MSCI US Large Caps (USD)

-22,4 %

-20,3 %

23,8 %

26,7 %

17,2 %

20,8 %

29,2 %

31,0 %

-8,4 %

-4,2 %

4,2 % 

7,0 %

5,9 %

8,9 %

LBPAM ISR Multi Actions Emergents R

MSCI Emerging Markets

-17,7 %

-14,5 %

-1,5 %

4,9 %

14,3 %

8,5 %

16,8 %

20,6 %

-13,6 %

-10,2 %

-2,8 %

-1,2 %

-1,4 %

1,0 %

Vivaccio ISR Actions

MSCI EMU

-15,1 %

-12,6 %

21,9 %

22,2 %

-1,2 %

-1,0 %

23,4 %

25,5 %

-12,2 %

-12,7 %

0,8 %

1,9 %

2,1 %

3,0 %

LBPAM ISR Actions Monde C

MSCI All Countries World

-16,9 %
-13,4 %
25,0 %
27,5 %

6,1 %

6,7 %

26,6 %

28,9 %

-8,3 %

-4,8 %

3,5 %

5,8 %

5,1 %

7,7 %

LBPAM ISR Actions Horizon R

MSCI AC World

-12,5 %

-13,4 %

24,2 %

27,5 %

6,1 %
6,7 %
/
28,9 %
/
-4,8 %
5,0 %
5,8 %
/
7,7 %
Nos OPC Actions Thématiques

LBPAM ISR Actions Environnement C

Stoxx Europe 600

-22,3 %

-10,8 %

16,9 %

24,9 %

23,0 %

-2,0 %

32,5 %

26,8 %

-14,7 %

-10,6 %

3,7 %

3,0 %

4,8 %

4,4 %

TOCQUEVILLE Technology ISR R

Stoxx Europe 600

-30,6 %

-10,8 %

24,2 %

24,9 %

35,3 %

-2,0 %

27,6 %

26,8 %

-13,8 %

-10,6 %

5,3 %

3,0 %

5,2 %

4,4 %

TOCQUEVILLE Silver Age ISR R

Stoxx Europe 600

-19,3 %

-10,8 %

19,2 %

24,9 %

10,3 %

-2,0 %

25,4 %

26,8 %

-6,8 %

-10,6 %

2,0 %

 3,0 %

4,4 %

4,4 %

TOCQUEVILLE Croissance Euro ISR R*

MSCI EMU

-23,9 %

-12,6 %

21,7 %

22,2 %

11,3 %

-1,0 %

31,3 %

25,5 %

-11,3 %

-12,7 %

1,1 %

1,9 %

3,8 %

3,0 %

Tocqueville Value Europe P

MSCI Europe

-7,1 %

-9,7 %

18,2 %

25,1 %

-12,3 %

3,3 %

17,2 %

26,1 %

-14,6 %

-10,6 %

-1,3 %

3,0 %

-0,7 %

4,3 %

Source : LBPAM

A partir de la mi- octobre, après deux mois de fortes baisses, les marchés actions mondiaux ont nettement rebondi, les marchés chinois étant la principale exception. Les marchés ont profité des signes d'un ralentissement économique pouvant amener les banques centrales à ralentir le rythme des hausses des taux, notamment de la Réserve Fédérale Américaine. La Banque Centrale Européenne a, de son coté, de nouveau relevé ses taux directeurs de 0,75 %. Au final, Les actions de la zone Euro et les actions américaines ont monté de quasiment 8 %, et les actions japonaises de 5,7 %. Les actions émergentes ont souffert avec une baisse de 3,1 %, pénalisées par le marché chinois qui a baissé de 17 % sur le mois. Concernant le marché obligataire, les taux à dix ans américains ont continué d'augmenter, revenant à 4 %, tandis que les taux allemands et français ont plafonné autour de 2-2,5 %. Enfin, après avoir chuté à près de 80 $/b en septembre, le prix du pétrole a rebondi vers le milieu de la fourchette 90-100 $ dans laquelle il oscillait depuis juin.

Au cours du mois de novembre, la lutte contre l'inflation et le rythme de la hausse des taux d'intérêts ont continué à dominer les débats. La Banque Centrale Européenne devrait de nouveau remonter ses taux directeurs lors de sa prochaine réunion de politique monétaire. Outre-Atlantique, les statistiques d'une inflation toujours élevée, mais ayant peut-être atteint son pic, devraient conduire la Fed à faire de même, mais avec l'anticipation de hausses de taux de moindre ampleur à partir de décembre. Alors que l'environnement économique et géopolitique est resté anxiogène, les investisseurs ont préféré donner plus d'importance à cet espoir sur la politique monétaire, et aux annonces de Pékin en faveur de son secteur immobilier et d'un début d'allégement des restrictions sanitaires en Chine. Dans ce contexte, les principaux actifs risqués ont connu un mois avec des hausses significatives. Les actions de la zone Euro ont progressé de 8,4 %, les actions américaines de 5,4 %, et les actions japonaises de 3 %. Après une forte baisse en octobre, les actions émergentes ont connu un fort rebond, avec une hausse de 14,8 %, portées par la hausse de près de 30 % des actions chinoises. La baisse des rendements obligataires européens a favorisé les obligations souveraines qui ont monté de 2,4 %. Les obligations d'entreprises ont progressé de 2,8 % pour les mieux notées et de 3,5 % pour les plus spéculatives.

En décembre, la banque centrale européenne (BCE) et la banque centrale américaine (Fed) ont poursuivi leurs hausses de taux, et leurs discours ont laissé peu de place au doute. Les hausses de taux directeurs devraient se poursuivre tant que l'inflation restera élevée. Leurs baisses des prévisions de croissance pour 2023 ont accentué les craintes de récession. Ces propos jugés agressifs ont donné un prétexte aux investisseurs pour des prises de profits, mettant un terme au rallye de plus de deux mois. Les statistiques économiques publiées n'ont pas favorisé la prise de risque, et les regards sont restés rivés sur les durcissements de politique monétaire autour du globe, l'ampleur de la récession à venir, et vers le conflit entre la Russie et l'Ukraine. Les annonces de Pékin quant à son desserrement des restrictions sanitaires, en plein rebond épidémique, ont eu un effet limité. Dans ce contexte économique et géopolitique riche en incertitudes, les principaux actifs risqués ont connu un mois de baisse. Les actions de la zone Euro ont baissé de 3,6 %, les actions américaines de 5,9 %, les actions japonaises de 5,2 %, et les actions émergentes de 1,4 %. La hausse des rendements obligataires européens a lourdement pénalisé les obligations souveraines qui ont baissé de 4,6 %. Les obligations d'entreprises ont baissé de 1,8 % pour les mieux notées et de 0,9 % pour les plus spéculatives. La géopolitique et les perspectives économiques ont entretenu une volatilité élevée au sein des matières premières. Les cours de l'énergie ont baissé de 12 %, tandis que les cours des métaux industriels ont progressé de 2,2 %.

Explications des performances* des principaux OPC actions thématiques & géographiques et OPC diversifiés.

*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps

LBPAM ISR Diversifié

Au cours du quatrième trimestre nous avons gardé une allocation action globalement prudente. L’exposition action a néanmoins été remontée tactiquement un peu au-dessus de 30 % en cours de période à travers notamment un renforcement des actions chinoises fin octobre et via des options d’achat sur les actions de la zone euro. Fin novembre début décembre nous avons réduit à nouveau cette exposition pour la ramener sensiblement en dessous de 30 % à travers des prises de profits. Nous n’avons pas significativement modifié l’allocation au sein des actions européennes et gardons un biais favorable au style value mais de façon nettement moins marqué qu’au premier semestre.

Au sein de la poche obligataire, la sensibilité taux reste modérée et a évolué entre 1 et 2 au cours du trimestre. Parallèlement nous avons conservé notre allocation aux obligations d’entreprises qui constituent l’essentiel de la poche obligataire, complétée par des obligations indexées à l’inflation.

LBPAM ISR Diversifié Plus

Le fonds LBPAM ISR Diversifié Plus (part R) a réalisé une performance de +3,36 % au cours du quatrième trimestre 2022.

Au sein de nos investissements en actions des marchés développés, nous avons revu en baisse notre exposition en actions européennes (de 22 % à 18 %), en actions américaines (de 17 % à 16 %).

Nous avons maintenu un poids constant au sein de nos positions en actions japonaises (à 9 %).

Nous avons revu en hausse notre exposition en actions émergentes (de 11 à 13 %), notamment sur la Chine.

Au global, notre exposition en actions est passée de 60 % à 56 %, en incluant nos stratégies de couvertures et nos stratégies tactiques.

Au sein de la poche obligataire, nous avons, de manière opportuniste, revue en hausse exposition aux marchés de taux, notamment en obligations souveraines de la zone Euro.

LBPAM ISR Actions France / TOCQUEVILLE France ISR

Sur le quatrième trimestre 2022, LBPAM ISR ACTIONS France a progressé de 10.1%, en profitant notamment de la bonne performance d’Alstom (+36,3 %), Ipsos (+27,5 %) ou Axa (+15,9 %). En revanche, la performance du portefeuille a été pénalisé par la baisse de Capgemini (-5,8 %), Worldline (-10,2 %) et de Teleperformance (-14,6 %). Ce spécialiste des centres d’appel a effectivement fait l’objet d’une controverse après l’annonce du lancement d’une enquête de la part du ministère du travail colombien au sujet des conditions de travail des salariés spécialisés dans la modération de contenus. La direction a été particulièrement réactive en organisant plusieurs conférences téléphoniques pour apporter le maximum d’information à la communauté financière tout en rencontrant le syndicat mondial UNI avec lequel le groupe a récemment signé un accord afin de renforcer les droits des collaborateurs.

LBPAM ISR Actions Euro

Sur le quatrième trimestre, le fonds a progressé de +11,92 %.

Parmi les secteurs de l’indice Eurostoxx qui résistent le mieux on notera l’énergie (+21 % ), la finance (+19,4 %, avec ING +28,6 %), et la technologie (+16,4 %, avec +36,3 %). A l’opposé, l’immobilier (+3,6 %), l’immobilier (+5,8 %) et les services de communication (+6,9 %) sont les trois plus mauvais secteurs de la période. On note l’extrême dispersion des performances de l’indice sur le trimestre : entre Zalando (+63,7 %) et Evotec (-15 %).

La performance de LBPAM ISR Actions Euro bénéficie en particulier des positions détenues sur ASML (+16,5 %), Total Energies (+23,6 %) et Siemen AG (+28,1 %). A l’opposé la performance du fonds est notamment pénalisée par Capgemini (-5,8 %), Kerry (-7,3 %) et Deutsche Boerse (-4,1 %).

Au cours du trimestre, nous avons introduit Roche et sorti Crédit Agricole et Amundi.

LBPAM ISR Actions Amérique C et H

Sur le trimestre, la part C du fonds affiche une performance de 1.4 %.

L’appréciation du dollar américain face à l’euro s’est poursuivie jusqu’à début novembre puis la modération de l’inflation générale et les hausses de taux de la BCE ont déclenché sa dépréciation ( -9 % du 3/11 au 30/12).

Pour la part H (couverte du risque de change), la performance est de +8,9 % au T4.

Le fonds a profité de ses choix de valeurs sur la consommation discrétionnaire et les services de communication, les mégacaps (Tesla, Amazon, Alphabet, Meta) absentes du fonds reculant fortement sur le trimestre tandis que nos principales positions sur ces secteurs (TJX, Aptiv, McDonald’s, Home Depot, AT&T et Comcast) ont bien progressé. Le fonds a également profité de sa sélection sur les valeurs technologiques, avec les hausses de Mastercard, Adobe, Analog Devices, Visa, Cisco, Motorola et l’absence d’Apple en forte baisse.

L’absence d’énergies fossiles dans le fonds et la sous-pondération des valeurs financières ont en revanche pénalisé sa performance car ces deux secteurs ont enregistré les meilleures hausses sectorielles. La surpondération dans la santé a aussi pesé sur la performance relative du fonds, en raison notamment des difficultés du producteur pharmaceutique sous-contrat Catalent et du fabricant d’équipements Baxter.

LBPAM ISR Multi Actions Emergents

Au cours du quatrième trimestre 2022, les actions émergentes ont présenté une performance quasiment neutre (+0,3 % en euros), mais avec de fortes disparités géographiques.

Les actions d’Asie émergente, de d’Europe de l’Est et de la zone Afrique/Moyen-Orient ont fait la course en tête.

Au sein du portefeuille, nous avons augmenté notre allocation sur les actions de l’Asie émergente, notamment sur la Chine, au détriment de notre allocation sur les actions de l’Amérique Latine et d’Europe de l’Est.

Le fonds LBPAM ISR Multi Actions Emergents (part R) a réalisé une performance de +0,55 % au cours du quatrième trimestre 2022.

LBPAM ISR Actions Monde C

Le fonds a enregistré sur le trimestre une performance de 0,08%, grâce aux rebonds du début du T4 alors que le mois de décembre a de nouveau été marqué par un repli (-6.97 %). Notre exposition aux actions été relativement prudente dans l’ensemble. En effet le rebond constaté depuis la rentrée nous semblait justifié par une amélioration des fondamentaux, mais ces bonnes nouvelles cachent selon nous des années 2023 et même 2024 qui seront plus faibles. Nous tablons toujours sur une récession en Europe des fin 2022 et courant 2023 aux Etats-Unis, qui rend une amélioration des marges des entreprises peu probable. Notre sous-pondération était plus forte sur les marchés développés alors que nous avons conservé sur la période une surpondération sur les émergents, seule zone qui présente à la fois un potentiel d’amélioration des marges mais aussi des bases de comparaison favorables.

Vivaccio ISR Actions

Au dernier trimestre 2022, Vivaccio affichait une performance de +9,8 %.

L’exposition globale du fonds aux actions est passée de 100,5 % à 98 % sur la période et se composait de 72,5 % d’actions zone Euro, 4,2 % d’Europe hors Euro, 16,1 % Etats-Unis, 1,2 % de Canada, 1,9 % Pays émergents et 2,3 % de Japon.

Début décembre, le fonds a vendu 2 % d’actions américaines au profit de 1 % d’actions zone Euro et 1 % de Canada. Il a bénéficié sur les deux derniers mois de son exposition aux marchés chinois.

Tocqueville Technology ISR

Le secteur de la Technologie a sur le trimestre beaucoup rebondi (+10.8 % au T4 2022), et au sein du secteur le segment des semi-conducteurs a particulièrement monté (Soitec, Infineon et surtout le premier poids du secteur ASML qui s’est adjugé plus de 16%) quand les logiciels (Dassault Systèmes, Temenos) et SSII ont traîné voire baissé en absolu.

La Chine a été au centre des discussions : en début de trimestre les Etats-Unis ont étendu l’interdiction de livrer des machines de fabrication ayant un composant (ou de la main d’œuvre) américain à des générations plus anciennes de machines (les plus modernes « EUV » avaient déjà vu leurs livraisons vers les clients interdites sous Trump). Et ensuite la réouverture du pays dans une normalisation vis-à -vis du Covid a stimulé les valeurs connotées Chine, dont pour nos secteurs privilégiés Prosus (qui détient une part de l’éditeur de jeux Tencent).

Ce trimestre a été le meilleur trimestre d’une année qui restera difficile (-28 % sur l’année contre un indice Stoxx 600 Europe à -10.6 %) et certaines de nos valeurs (en plus des valeurs semi-conducteurs déjà évoquées plus haut) ont connu de fortes hausses sur le trimestre, à l’image d’OVH (+56 %), Schibsted (+27 %), Logitech (+21 %).

LBPAM ISR Actions Environnement

Sur le quatrième trimestre 2022, le fonds a enregistré une performance de 6.4 %. Le fonds a été pénalisé par la baisse de Verbund (-10,1 %), de Alfen (-11,1 %). Le spécialiste hollandais des bornes de recharge, Alfen, a publié en novembre des chiffres supérieurs aux attentes tout en annonçant des perspectives prudentes expliquant la correction du cours de bourse. Nous restons fondamentalement confiants sur ce dossier positionné sur une mégatendance de long terme. A l’inverse, la hausse d’Alstom (+36,3 %), Siemens (+28,1 %) ou Klepierre (+20,3 %) a bénéficié à la performance du portefeuille. Sur la période nous avons principalement renforcé Siemens, Legrand et CNH Industrial tout en allégeant Air Liquide, CapGemini et Linde.

Tocqueville Silver Age ISR

Le fonds progresse de 8 % au quatrième trimestre. Parmi les contributeurs positifs à la performance du fonds, on notera la thématique Epargne (Allianz +24 %, Intesa Sanpaolo +26 %, Amundi +23 %, Axa +16 % notamment), et la thématique Santé, grâce à Novo Nordisk (+23 %), EssilorLuxottica (+21 %), Sanofi (+15 %) et AstraZeneca (+12 %). Dans la consommation LVMH (+12 %), Puma (+18 %), Compagnie des Alpes (+17 %), Hornbach (+20 %) et Fnac-Darty (+21 %) affichent de bonnes performances. Citons également Somfy dont le titre progresse de 50% à la suite de l’annonce du retrait de la cote par son principal actionnaire.

Sur le trimestre nous avons renforcé le pilier Epargne (Allianz) afin d’accompagner le mouvement de hausse des taux.

Au 31 décembre 2022, le pilier Santé représente 31 % du fonds, le pilier Epargne 23 %, et la Consommation 42 %.

Tocqueville Croissance Euro ISR

Le fonds progresse de 8 % au quatrième trimestre. Le style « « croissance » s’est bien comporté entre mi-octobre et mi-décembre. Les secteurs des semiconducteurs et du luxe font partie des secteurs qui se sont bien comportés sur cette période, ce qui a profité au fonds.

La performance de Tocqueville Croissance Euro ISR bénéficie en particulier des positions détenues sur ASML (+17 %), LVMH (+12 %), Hermès (+19 %), EssilorLuxottica (+21 %), Prosus (+19 %), Finecobank (+22 %) ou encore Novo Nordisk (+23 %). A l’opposé la performance du fonds est notamment pénalisée par Téléperformance (-15 %), Dassault Systèmes (-6 %), Deutsche Boerse (-4 %), ou encore Worldline (-10 %).

Sur le trimestre nous avons principalement renforcé LVMH qui profite de la thématique de la réouverture de la Chine, le secteur financier, avec Axa et l’entrée de Bawag, et des sociétés défensives comme Deustche Boerse, Cellnex et Wolters. Nous avons également renforcé ASML. Nous avons pris des profits sur Edenred après la belle performance du titre, et réduit notre exposition sur Téléperformance.

Tocqueville Value Europe ISR

Le fonds a enregistré une performance de +14,0 % (part P) au T4 de 2022.

Les contributeurs sectoriels positifs sont : l’énergie, l’alimentation, boissons & tabac ainsi que les soins à la personne. En revanche, les contributeurs sectoriels négatifs sont : la trésorerie en portefeuille, la santé et les matières premières.

Gamme LBPAM 90 Horizon

Durant le dernier trimestre de l’année 2022, nous avons mené une gestion relativement défensive de nos portefeuilles de par notre allocation dans l’actif dynamique.

Nous avons maintenu une exposition action en privilégiant les actions Asie et de la zone Emergente à des fins tactiques. Nous avons réduit la sensibilité taux de notre portefeuille de l’ordre de 0,2% de l'encours sous gestion. Nous avons renforcé nos investissements dans les obligations convertibles afin de bénéficier de la convexité de cette classe d’actif dans un environnement financier instable.

En termes de budget de risque, nos fonds ont été légèrement investis en deçà de leur budget de risque maximal, l’allocation défensive de nos portefeuilles nous permettant de supporter la forte volatilité des marchés.

2023, le pire n’est pas certain après une année très compliquée

2022 fut une année très délicate pour les marchés, avec des baisses de plus de 15 % des marchés actions et obligataires. Il est très rare que les actifs risqués comme défensifs baissent en même temps. Dès février avec l’éclatement du conflit sur le sol européen et les sanctions imposées par l’Europe sur la Russie, le président Poutine a progressivement coupé le robinet du gaz au vieux continent. La hausse des prix de l’énergie en Europe, de l’ordre de 40 %, a dépassé le seuil historique des crises pétrolières des années 1970. Mais l’envolée des prix ne s’est pas cantonnée au secteur énergétique puisque l’inflation hors énergie et alimentation a également atteint un niveau jamais vu depuis les années 1980, à plus de 5 % des deux côtés de l’Atlantique. Face aux pressions inflationnistes, les banques centrales ont resserré leurs politiques monétaires avec une amplitude inconnue depuis les années 1970 : les taux d’intérêt directeurs ont été remontés de 4,25 % aux Etats-Unis et de 2,5 % en Zone Euro jusqu’à des niveaux jamais atteints depuis la crise financière globale en 2008. De plus, les banques centrales ont commencé à retirer de la liquidité après des années d’assouplissement quantitatif et le durcissement des conditions financières laisse planer l’ombre d’une récession qui devrait se profiler cet hiver en Zone Euro et courant 2023 aux Etats-Unis selon nous. Enfin, on a vu en 2022 une Chine étranglée par une politique Zéro-Covid très stricte, qui a entravé la relance de sa croissance économique.

Ce tableau assez sombre est cependant à nuancer car certains éléments ont commencé à s’améliorer en fin d’année. Les marchés financiers ont connu un léger rebond depuis la fin de l’automne et la situation géopolitique mondiale paraît stabilisée.

Premièrement, le pic d’inflation semble bien derrière nous puisque cette dernière a amorcé une baisse, depuis l’été pour les Etats-Unis et novembre pour la Zone Euro. Cela va permettre aux banques centrales de réduire le rythme des hausses de taux et aux ménages de retrouver un peu de pouvoir d’achat.

Deuxièmement, le choc énergétique en Europe est moins marqué qu’on pouvait le craindre et, associé aux aides budgétaires massives, limite l’ampleur de la récession cet hiver. Les prix du pétrole et surtout du gaz ont nettement baissé depuis leurs points hauts de l’été et, s’ils restent historiquement élevés, sont revenus sous leurs niveaux d’avant le début de l’invasion de l’Ukraine. Par ailleurs, les craintes de propagation du conflit russo-ukrainien à d’autres territoires ont diminué.

Troisièmement, les autorités chinoises assouplissent assez rapidement leur politique sanitaire et se focalise sur la stabilisation de l’économie (moindres contraintes sur l’immobilier, stabilisation du contexte règlementaire sur la technologie). Dans le même temps, les tensions sino-américaines restent élevées mais les présidents des deux pays ont clairement montré qu’ils ne souhaitaient pas un découplage abrupt de leurs économies. Si la croissance chinoise reste extrêmement faible au tournant de l’année, le risque d’un choc économique en provenance de la Chine s’est réduit.

Perspectives 2023 : une année de transition

Nous envisageons une légère récession en 2023, des deux côtés de l’Atlantique, qui laisserait les US et la Zone Euro avec une croissance globalement quasi nulle sur l’année. La Chine bénéficierait selon nous d’une croissance de 4.5 %, se reprenant graduellement après une année 2022 très faible. Sur le plan de l’inflation, nous prévoyons un ralentissement rapide au cours de 2023 grâce à la baisse du prix des matières premières et des biens, en particulier aux États-Unis. Mais l’inflation ainsi que les taux devraient rester bien supérieurs à la cible des banques centrales de 2 % pendant au moins deux ans en raison des pressions sur le prix des services et sur les salaires.

Sur le plan géopolitique, les tensions et les incertitudes devraient rester élevées, avec des sanctions persistantes sur la Russie et une opposition stratégique entre les États-Unis et la Chine. L’équilibre énergétique mondial reste aussi fragile. Il faudra garder un œil sur un contexte géopolitique tendu tout au long de 2023, mais les risques de nouveaux chocs systémiques nous semblent un peu plus limités qu’en 2022.

Notre déclinaison en termes d’allocation d’actifs est la suivante :

Nous restons globalement prudents en ce début d’année dans un contexte de ralentissement économique et de poursuite du resserrement monétaire. Cela dit, nous ne sommes pas totalement défensifs car le marché intègre déjà une bonne partie des mauvaises nouvelles à venir.

Nous sommes en légère sous-pondération sur les obligations publiques du fait d’une poursuite de la remontée des taux directeurs et des fortes émissions de dette publique. Nous préférons les dettes des Etats cœurs, de maturités courtes, en Zone Euro et les maturités plus longues aux Etats-Unis.

Nous pensons que le Crédit (obligations d’entreprises privées) offre un rendement intéressant en Europe, avec une préférence pour les entreprises les plus solides dans un contexte de récession modérée et de besoins de refinancement limités (Bonne qualité versus haut rendement)

Nous conservons encore une légère sous-pondération générale sur les actions qui ne sont pas si attractives compte tenu de la hausse des taux d’intérêt, alors que les profits des entreprises devraient être sous pression. Nous privilégions les entreprises aux bilans solides et les mieux à même de protéger leurs marges dans un contexte de hausse des coûts. Une exposition tactique à la Chine nous semble intéressante alors que l’économie réouvre rapidement.

Le placement en Bourse est risqué, vous pouvez subir des pertes. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Elles ne sont pas constantes dans le temps.

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