Achat d’un véhicule : tout ce qu’il faut savoir

Vous souhaitez remplacer votre voiture, acheter une moto, un scooter, un camping car, ... et envisagez de vous tourner vers le marché de l’occasion ? Voici les précautions à prendre, pour ne pas vous « faire rouler ».

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Prix de vente trop élevé, voiture accidentée, vice cachée, faux kilométrage, consommation trop importante… Gare aux arnaques ! Les transactions entre particuliers peuvent se révéler être de mauvaises surprises. Une étude de la DGCCRF de 2015 stipule que la moitié des ventes de véhicules d’occasion comporteraient des fraudes mineures ou graves.

Alors en cas de coup de cœur, restez vigilant. Votre entrain ne doit pas constituer un frein à votre sécurité. Vous risquez de faire l’impasse sur des critères indispensables.
Pour effectuer un achat judicieux et éviter les pièges parfois tendus par des vendeurs peu scrupuleux, mieux vaut préparer votre projet en amont : définition du budget, choix du modèle, questions à poser, points à vérifier, documents à récupérer… Prenez note !

1 - Définissez votre budget et le modèle

Avant l’acquisition d’une voiture d’occasion, il convient d’identifier vos envies, vos besoins et votre enveloppe budgétaire. Berline, familiale, citadine, coupé sport, SUV… Ne vous emballez pas sur le premier modèle venu : une compacte ne sera par exemple pas adaptée à une famille. Il vous faudra donc ajuster votre choix afin de trouver le bon compromis.

En revanche, n’omettez pas de prendre en compte les coûts d’utilisation (consommation moyenne de carburant, frais d’entretien, assurance) et le montant de votre éventuelle prime à la conversion. Pour l’achat d’un véhicule électrique ou thermique d’occasion Crit’Air 1 ou 2 dont le taux de CO₂ est inférieur ou égal à 130g/km, vous pouvez percevoir 1000 € ou 2000 € par foyer imposable ou non-imposable. Cela vise donc les véhicules essences datant au maximum de 2006 ou 2011 pour les diesel. En 2019, une « super-prime » de 4 000 € sera allouée aux 20 % des foyers les plus modestes, « pour les accompagner dans l’achat d’un véhicule ». C’est ce qu’a annoncé Edouard Philippe ce mercredi 14 novembre 2018.
Cela vous permettra de définir clairement les sommes à consacrer à cet achat et de ne pas en dévier. Chose à laquelle pourrait vous inciter un professionnel, en jouant sur les garanties et autres gestes commerciaux.

2 - Posez des questions pertinentes au revendeur

Raison de la vente, année de mise en circulation du véhicule, entretien réalisé, nombre de propriétaires, remplacement de certaines pièces, accidents éventuels survenus, frais à prévoir… Posez un maximum de questions ! Si vous vous apercevez que le vendeur évite certains sujets, prenez garde. Il n’est peut-être pas totalement honnête.

3 - Inspectez le véhicule et effectuez un essai

Extérieur, intérieur, tout doit être vérifié. Cela peut en effet vous donner de précieux éléments sur les antécédents du véhicule convoité. Inspectez donc la carrosserie et énumérez les éventuels coups et rayures avec l’actuel propriétaire. Prêtez également attention à l’état de la peinture. Les différences de teinte indiquent un remplacement de pièces. Des assemblages non identiques (capot, portières…) sont le signe d’une voiture accidentée. Contrôlez aussi l’état des vitrages, des optiques et des pneus.
En outre, l’état général de l’habitacle vous permettra de vous faire un premier avis. La sellerie et l’usure des pédales et du volant doivent être examinés. Et qui dit usure importante, dit souvent kilométrage élevé. Si tel n’est pas le cas, alarme ! On essaie peut-être de vous berner. Enfin, testez le fonctionnement de la climatisation, des vitres électriques et autres éléments de conforts. Une fois l’inspection générale effectuée, place à l’essai, sur tous types de routes. Accélération, freinage, vitesse élevée… Testez l’ensemble des réactions du véhicule et écoutez le moteur. Des bruits suspects doivent vous alerter. Toutes les irrégularités constatées peuvent vous aider à négocier le prix et à éviter les arnaques.
Le vendeur refuse l’essai ? Renoncez à cet achat.

4 - Recueillez les documents obligatoires à la vente

Pour valider la vente, certains éléments doivent impérativement vous être fournis :

  • carte grise barrée, signée et datée du jour de la vente - certification de cession (Cerfa 15776*01 version 2018)
  • rapport de contrôle technique de moins de 6 mois (pour les véhicules de plus de 4 ans)
  • certificat de non gage (ou de situation administrative)
  • Code de cession pour effectuer les formalités d’immatriculation en ligne Sans cela, ne procédez pas à l’achat.

5 - Vérifiez l’historique du véhicule d’occasion en ligne

Si vous avez des doutes sur la véracité des informations données par le revendeur, le site Histovec, mis en œuvre par le gouvernement, pourra vous être fort utile. Il vise à mieux protéger les acheteurs de véhicules d’occasion en leur permettant d’acheter en toute confiance. Vous pouvez donc à présent demander au revendeur (professionnel ou particulier) le rapport complet sur l’historique du véhicule désiré. Si tout vous semble conforme et que vous réalisez la transaction, pensez à vous assurer. Lors d’une vente entre particuliers, la date inscrite sur la carte grise barrée doit correspondre à la date à laquelle vous assurez votre nouvelle auto. Pour un achat chez un professionnel, ce sera au moment de la livraison.

6 - Utilisez un moyen de paiement sécurisé

Si vous achetez un véhicule d’occasion à un particulier, celui-ci peut exiger un paiement par chèque de banque. Les clients de La Banque Postale, peuvent obtenir un chèque de banque auprès de leur bureau de poste. Un délai d’obtention de 48h peut être nécessaire.
En alternative au chèque de banque, de nouvelles solutions digitales proposent de sécuriser l’achat d’un véhicule d’occasion. CashSentinel, partenaire de La Banque Postale, vous permet de créer un contrat digital qui sécurise votre paiement et vous apporte une protection juridique pendant 3 mois. De plus, ses services optionnels comme la garantie mécanique, faciliteront votre achat.


CashSentinel France SAS, 21 place de la République 75003 Paris
RCS: 817.634.637 au capital social: 15 000 €

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