C'est un nouveau statut pour les jeunes que propose le gouvernement. Avec une mise en application attendue à la rentrée 2018. Au total, ce sont pas moins d'une une vingtaine de nouvelles règles qui sont proposées. Le but étant de faciliter l'embauche d'apprentis par les entreprises pour accroître le nombre de jeunes formés en France. Cette réforme de l'apprentissage, dévoilée quelques mois après la nouvelle loi travail, préconise, entre autres, l'instauration d'une nouvelle aide financière, uniquement destinée aux entreprises de moins de 250 salariés et un assouplissement de la réglementation.
Revalorisation du statut d'apprenti
Parmi les premières observations, on relève, côté apprenti, un vrai coup de pouce financier : hausse de la rémunération de 30 euros par mois pour les apprentis âgés de 16 à 20 ans et une aide de 500 euros accordée aux moins de 18 ans pour passer le permis de conduire.
Les modalités d'accès sont également transformées : extension de l'âge limite qui passe de 26 à 30 ans et embauche rendue possible tout au long de l’année.
La revalorisation de la filière se révèle aussi au centre des préoccupations du gouvernement, avec notamment l'augmentation du nombre d'apprentis en Erasmus, les ruptures de contrats facilitées… sans oublier la hausse du temps de travail des mineurs avec une indemnisation supplémentaire si on dépasse les 35 heures.
Citons aussi la création de « prépas apprentissage » qui accueilleront ceux qui souhaitent s’orienter vers cette filière mais qui ne disposent pas des connaissances et des compétences requises. On le voit, l'exécutif n'a pas chômé sur la nouvelle loi travail et la réforme de l'apprentissage.
On en saura plus lorsque le projet de loi sur l’apprentissage, la formation professionnelle et l’assurance-chômage sera présenté en conseil des ministres à la mi-avril. D'ici là, si cette voie de formation vous intéresse, n'hésitez pas à vous renseigner sur le site du ministère du travail ! (http://travail-emploi.gouv.fr/)