Subir une baisse de revenus lorsque l'on est à la retraite est une chose. Mais lorsque celle-ci se double d'une séparation qui, elle aussi, implique de ne plus supporter à deux les charges et les frais quotidiens, elle encore plus délicate à surmonter. Car au-delà de l'aspect psychologique, la perte de pouvoir d'achat liée à la séparation et à l'absence de mutualisation des dépenses n'est pas sans conséquences sur le portefeuille des ex-époux.
Investir dans une nouvelle voiture, louer ou acheter un nouvel appartement… constituent, en effet, autant de dépenses qui viennent impacter le pouvoir d'achats des couples qui décident de se séparer. Lorsqu’un des 2 conjoints décède, le conjoint survivant peut bénéficier de de la pension de réversion, c’est à dire d'une fraction des droits retraites du conjoint décédé. Cette pension de réversion peut également bénéficier aux ex-époux, à condition cependant qu'ils répondent, lors de la demande, à différentes conditions, notamment de ressources à ne pas dépasser, d'âge minimal, ou d'absence de remariage.
En matière d’assurance-vie, le divorce implique le plus souvent de revoir la clause bénéficiaire. Si votre ex-conjoint était le bénéficiaire du contrat et que vous souhaitez la modifier, vous pouvez le faire à tout moment. Vous n'avez pas besoin de l'accord de votre ex-conjoint, sauf s'il est "bénéficiaire acceptant" du contrat.