Appelée aussi maladie du mouvement, la maladie de Parkinson se caractérise par la destruction de neurones particuliers : les neurones à dopamine de la substance noire du cerveau. Ces neurones ont pour rôle de fabriquer et de libérer de la dopamine, un neurotransmetteur qui régit le contrôle de mouvements réalisés par le corps et en particulier des mouvements automatiques.
La maladie de Parkinson est une pathologie dite évolutive c’est à dire qu’avant même l’apparition des premiers symptômes, 50 % des neurones à dopamine ont déjà disparu. Elle ne concerne pas exclusivement des personnes très âgées mais aussi des personnes en activité car l’âge moyen lors du diagnostic est de 59 ans.
Ses premières manifestations sont des signes moteurs qui apparaissent en général au moins cinq ans après les premières lésions des neurones. Cependant, des signes avant-coureurs peuvent apparaître comme la constipation, un état dépressif ou encore une diminution des capacités olfactives.
Les malades qui ne savent pas encore qu’ils le sont peuvent aussi ressentir de la fatigue, rencontrer des difficultés de concentration et faire preuve d’une efficacité moindre concernant les actes réalisés dans une journée. Ils présentent également la particularité d’écrire de plus en plus petit et ont souvent des nuits perturbées en raison de nombreux rêves agités.