Tout savoir sur la prévention de la maladie d'Alzheimer

S’il est encore impossible de prévenir à 100 % la maladie d’Alzheimer, plusieurs études scientifiques ont déjà mis à jour des solutions pour réduire ses risques d’apparition ou retarder ses symptômes le plus longtemps possible. Des mesures alimentaires jusqu’à l’entraînement cérébral, nous passons en revue pour vous les meilleures pistes pour prévenir l’apparition de cette maladie.

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Détectez les facteurs de risque d’Alzheimer à temps

Peu de gens le savent mais, en l’absence de traitement, l’hypertension artérielle, le diabète et l’hypercholestérolémie (excès de cholestérol dans le sang) peuvent fortement favoriser l’apparition de démences, dont la maladie d’Alzheimer. Ce fait a déjà été confirmé par un grand nombre d’études, comme celle menée par l'institut de Göteborg en Suède. Rendue publique lors du congrès de diabétologie de Stockholm en 2015, elle révèle qu’un diabète mal maîtrisé augmente de 50 % le risque de développer une démence… D’où l’intérêt d’être régulièrement suivi(e) par un médecin et de suivre scrupuleusement votre traitement si besoin est. À noter que le tabagisme fait aussi partie des facteurs de risques identifiés : n’hésitez pas à demander une aide médicale pour arrêter de fumer.

Sport et entraînement cérébral : un duo gagnant pour réduire les risques d’Alzheimer ?

Diverses études démontrent qu’une activité physique régulière diminue les risques d’apparition de la maladie d’Alzheimer et d’autres démences. Citons notamment l’étude « Effect of physical activity on cognitive function in older adults at risk for Alzheimer disease: a randomized trial », publiée en septembre 2008 dans le JAMA Internal Medicine : d’après elle, un entraînement physique modéré (ex. : 20 minutes de marche par jour) suffirait à freiner le déclin cognitif. Sauf contre-indication médicale, adoptez donc une activité physique régulière. En parallèle, vous pouvez également entraîner votre cerveau (ex. : sudoku, mots croisés, apprentissage d’une langue étrangère), car certaines études, dont « The Nun Study of Aging and Alzheimer's Disease », menée sur plusieurs dizaines d’années aux États-Unis, revèlent un lien entre maintien d’une activité intellectuelle élevée et retard d’apparition des symptômes d’Alzheimer. 

Les mesures alimentaires contre l'Alzheimer

Enfin, de nombreux scientifiques se sont également intéressés à la place de l’alimentation dans la prévention de la maladie d’Alzheimer. Si plusieurs études sont encore en cours, le régime méditerranéen semble particulièrement prometteur de par sa haute teneur en DHA, un oméga-3 particulièrement utile pour limiter les lésions dégénératives cérébrales : en consommer suffisamment pourrait réduire les risques d’Alzheimer de 47 %, selon les chercheurs de l'université Tufts (États-Unis). Les grands principes de ce régime ? Peu de viande rouge, mais beaucoup de fruits et légumes frais, de céréales complètes et d’aliments riches en oméga-3, comme les noix, l’huile d’olive et les poissons gras (ex. : saumon, sardine). Une grande place est également accordée aux épices, dont la cannelle, susceptible de repousser l’apparition de cette maladie grâce à ses propriétés antioxydantes…

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