S’il vous semble naturel de vous charger de toutes les tâches domestiques, ne vous oubliez pas pour autant. Des voisins, votre famille ou des collègues n’hésiteront pas à vous apporter leur aide si vous êtes débordé ou exténué.
Veillez aussi à ne pas taire vos propres doutes. Epargner systématiquement le malade risque de lui donner le sentiment d’être un poids. Si vous avez besoin d’une aide extérieure, n’hésitez pas à échanger dans des associations, des groupes de parole ou au sein de cafés des aidants.
Des angoisses liées à l’avenir peuvent survenir et sont parfaitement normales : afin de ne pas plonger dans la dépression, vous pouvez consulter un psychiatre si vous pensez avoir besoin d’une aide médicamenteuse. Un psychologue pourra vous aider à mettre des mots sur ce que vous ressentez et il sera à votre écoute quand vous aurez besoin de vous confier.
Face aux conséquences financières que peut entraîner une maladie grave comme la sclérose en plaques, il peut être utile de se renseigner sur des assureurs proposant une assurance maladies graves, conçue pour accompagner les personnes touchées et leurs proches. Dans ce cadre, La Banque Postale propose une assurance coups durs santé.
Vous pouvez ainsi réfléchir à l’avance à la manière dont vous pourrez vous organiser, aux différentes aides que vous aurez à votre disposition.
Si la maladie limite les voyages et les sorties, vous ne devez pas pour autant rester chez vous dans la crainte d’une éventuelle poussée. Renseignez-vous précisément sur les lieux, prévoyez davantage de temps pour les déplacements et des solutions en cas de fatigue ou d’inaccessibilité. Au-delà de ses conséquences sur le quotidien, la sclérose en plaques remet aussi en question les projets d’avenir et, sans envisager le pire, il faut trouver des solutions aux difficultés éventuelles.