Le bilan de compétences, vous connaissez ? Pour un actif, c’est l’occasion de s’interroger sur ses savoir-faire et ses objectifs pour orienter sa carrière professionnelle à bon escient. C’est la même démarche avec un bilan patrimonial, il s’agira de mettre son patrimoine au service de ses projets. Quels sont-ils ? Vous constituer un complément de revenus pour la retraite ? Mettre votre famille à l’abri du besoin ? Anticiper la transmission de votre patrimoine ? Financer les études des enfants ? Premier apport clé de votre conseiller, vous aider à affiner vos projets et à préciser votre calendrier. Notez qu’un bilan patrimonial peut être entrepris à tout âge avec un premier round vers 40-45 ans, puis un point tous les 5 ans environ.
1ère étape - Mettez au clair vos projets
2ème étape - Faites la synthèse de vos biens et dettes
A un instant T, le bilan patrimonial est d’abord une photographie des biens immobiliers et mobiliers que vous possédez. Avec votre âme d’archiviste, regroupez tous les documents nécessaires (avis d’imposition, relevés des placements, actes de donation, estimations des biens immobiliers, etc.), listez tout ce que vous possédez (résidences principale et secondaire(s), comptes courants, placements bancaires, assurance vie, portefeuille(s) boursier(s), investissement(s) locatif(s) sous forme de SCPI, etc.). Attention à bien distinguer ce que vous détenez en pleine propriété, en usufruit et en nue- propriété. Evitez les approximations. Pour être complet, un bilan patrimonial doit aussi détailler vos dettes (emprunts immobiliers…), vos revenus (professionnels, patrimoniaux…) et vos charges (impôts, crédits, train de vie…). Les redevables de l’IFI peuvent s’aider des éléments indiqués dans leur déclaration de fortune immobilière.
3ème étape– Dressez le bon diagnostic
Vous devez maintenant profiter de ce travail fastidieux mais au combien important. Une fois tout mis sur la table, classez vos biens en cinq grandes catégories : immobilier d’habitation, immobilier locatif, liquidités (livrets, opc monétaires), placements à long terme avec risque (titres en PEA, produits de type FCPI ou SOFICA), placements à long terme sans risque (PEL, assurance vie en euros). L’appui de votre conseiller est alors primordial pour en faire la bonne analyse. Exemple : la répartition de votre patrimoine est-elle adaptée à votre profil investisseur? Le poids de la pierre n’est-il pas trop important ? A ce stade, votre conseiller vous aidera à voir les points forts, mais aussi les axes d’amélioration concernant l’organisation de votre patrimoine.
4ème étape – Procédez aux aménagements adéquats
Cette synthèse rondement menée, votre stratégie d’investissement peut être mise en route. Attention, l’éventail de solutions est souvent difficile à identifier pour un particulier non averti, d’où l’importance d’être accompagné. Montages financiers (prêts), placements divers et variés, assurance des biens et des personnes, etc., le champ d’intervention est vaste et rien ne vaut un conseiller et quelques simulations pour s’y retrouver. Il vous faudra sans doute revenir sur certains choix antérieurs, vous focaliser sur certains objectifs majeurs même si l’idée restera toujours d’optimiser la globalité de votre patrimoine.
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