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S’assurer et épargner, deux approches complémentaires

Qu’auraient vos proches pour vivre si vous décédiez ou deveniez invalide ? Face aux coups durs de la vie, l’assurance vous apporte des solutions. En parallèle, on épargnera pour préparer la transmission d’un patrimoine.

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Un bilan de sa protection familiale

Et si vous preniez dix minutes pour faire un bilan de votre protection familiale en cas de gros coup dur. Cette mise à plat est une étape nécessaire pour tous. Suite à un décès ou une invalidité sévère, votre famille devra faire face à des charges financières quasi-identiques (loyers, crédits, charges, scolarité…) alors que les revenus auront, eux, chuté. Vous vous croyez à l’abri ? Sachez qu’en France, un quart des décès ont lieux avant 65 ans et qu’on dénombre un million de personnes recevant une pension d’invalidité. 

Des couvertures publiques insuffisantes

La Sécurité sociale verse aux ayants droits d’un salarié décédé un capital de 3 681 euros (depuis le 1er juillet 2022). Une somme portée à 8 227 euros pour les non-salariés mais attribuée sous conditions de ressources, plus 2 057 euros par enfant à charge. Pour les fonctionnaires décédés avant l’âge minimum de la retraite, l’État octroie la dernière rémunération brute annuelle. Des montants insuffisants pour faire face aux coups durs. Du côté des pensions de réversion, les montants sont aussi limités, en moyenne 50 à 60 % de la retraite du défunt, et souvent attribués sous conditions de ressources.

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Protéger sa famille avec l’assurance décès

Face à un drame de la vie, l’enjeu est de ne pas alourdir la douleur affective de charges financières lourdes et durables. La solution ? Souscrire un contrat d’assurance décès/invalidité, sauf à disposer d’un patrimoine déjà conséquent. De quoi s’agit-il ? De laisser un capital substantiel à vos proches en cas de décès prématuré ou d’invalidité définitive. Son montant ? A vous d’en décider à la souscription du contrat.

  • Le coût de cette assurance varie selon le capital choisi et l’âge de l’assuré. C’est une formule souple, puisqu’on peut modifier chaque année le niveau de capital ou résilier le contrat s’il n’est plus nécessaire.
  • Dans l’assurance décès, le souscripteur désigne le ou les bénéficiaires du capital financier. En cas de décès, ce dernier sera versé hors du cadre successoral et dans un cadre fiscal avantageux sous certaines conditions.
  • Pas de méprise, il s’agit d’une assurance à fonds perdus. S’il ne vous arrive pas malheur, ce qu’il faut souhaiter, les cotisations ne sont pas récupérables (comme pour toute assurance).

Quid des autres assurances ?

Votre assurance auto ? Elle peut attribuer un capital à vos proches en cas de décès, mais uniquement si c’est suite à un accident avec le véhicule assuré. Quant à l’assurance décès incluse dans certaines cartes bancaires, son champ d’action est restreint puisque lié à l’utilisation de la carte. Seule une assurance « garantie des accidents de la vie » permet de percevoir un revenu en cas d’invalidité.

Le Serious Game assurance et prévoyance

A la fois ludique et pédagogique, le Serious Game assurance et prévoyance vous permettra d'être mieux sensibilisé aux risques de la vie et de vous familiariser avec les différentes solutions à votre disposition pour bien vous protéger ainsi que vos proches.

Épargner via l’assurance vie

En complément de l’assurance décès, dont le coût est somme toute modéré, notamment pour les jeunes ménages, il faut se constituer un patrimoine financier. Et pour cause, ce sera in fine une bonne protection familiale face aux aléas de la vie. L’enveloppe assurance vie aussi d’un cadre spécifique pour la transmission du capital en cas de décès de l’assuré. De plus, elle permet d’investir sur de multiples supports d’investissement en unités de compte, en contrepartie d’un risque de perte sur le capital.

  • Commencez par ne pas confondre assurance décès et assurance vie. La première répond à un besoin de prévoyance, venant protéger immédiatement la famille au plan financier. La seconde vise, par une épargne régulière ou non, à se constituer un capital. Cette épargne reste disponible votre vie durant via un rachat alors que l’assurance temporaire décès ne versera un capital que si vous décédez.
  • L’assurance-vie est un outil patrimonial intéressant pour gratifier des tiers qui n’ont droit à aucun abattement ou encore répartir son patrimoine entre ses différents héritiers. Sur le plan civil, les capitaux décès d’un contrat d’assurance vie n’intègrent pas, en principe, la succession de l’assuré défunt et se trouvent donc exclus du calcul des droits de succession.  Sur le plan fiscal, ces mêmes capitaux bénéficient d’un régime de faveur spécifique : la fiscalité applicable au capital décès est variable selon la date d’ouverture du contrat d’assurance vie (avant ou après le 20 novembre 1991), la date des versements (avant ou après le 12 octobre 1998) et l’âge de l’épargnant au moment des versements (avant ou après 70 ans).
  • C’est une formule souple, qui autorise toutes les stratégies d’épargne. On pourra ainsi mettre en place des versements programmés, par exemple 75 euros par mois, les interrompre si besoin, mais aussi effectuer des versements ponctuels plus importants. Le capital reste disponible en cas de besoin.

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