Décès, invalidité sévère empêchant toute activité professionnelle… Et si vous preniez quelques instants pour faire un bilan de votre protection familiale en cas de coup dur. Ce bilan concerne tout le monde, des détenteurs de patrimoine aux jeunes. Dans tous les cas, votre famille devra faire face à des charges financières quasi-identiques (loyers, crédits, charges, scolarité…) alors que les revenus auront, eux, chuté. Vous vous croyez à l’abri ? Sachez qu’en France, un quart des décès ont lieu avant 65 ans et qu’on dénombre un million de personnes recevant une pension d’invalidité.
Un bilan de sa protection familiale
Et dans mon entreprise ?
C’est très variable. Dans la plupart des PME, la couverture décès-invalidité est faible, voire inexistante. Seuls les salariés des grands groupes disposent d’une protection solide avec des contrats d’assurance garantissant de un à quatre ans de salaires bruts en cas de décès, notamment pour le personnel cadre, et des rentes pour les enfants. Quant aux couples retraités, les pensions de réversion, valant 50 % à 60 % de la retraite du défunt, sont versées au survivant sous conditions de ressources.
Epargne versus Assurance
Vous l’avez compris, face à un drame de la vie, l’enjeu n’est pas de disposer de quelques milliers d’euros pour payer les funérailles. Il est de ne pas alourdir la douleur affective avec des charges financières lourdes et durables. Que faire alors ? Epargner sera un premier réflexe largement partagé… mais insuffisant. Verser 50 euros ou même 200 euros par mois sur un placement ne donnera pas un capital conséquent avant de nombreuses années. C’est pourquoi, sauf à disposer d’un patrimoine déjà important, la souscription d’un contrat d’assurance décès contribuera à protéger votre famille.
Zoom sur l’assurance décès
De quoi s’agit-il ? De laisser un capital substantiel à vos proches en cas de décès prématuré ou d’invalidité définitive. Son montant ? A vous d’en décider à la souscription du contrat. Faites un point de votre protection familiale avec l’aide de votre conseiller patrimonial, sachant que pour sécuriser l’avenir de la famille, un capital de 100 000 euros sera une base solide. Le coût de cette assurance, qui varie selon le capital choisi et l’âge de l’assuré, est modeste au regard de la couverture. C’est aussi une formule souple, puisqu’on peut modifier chaque année le niveau de capital ou résilier le contrat s’il n’est plus nécessaire. Pas de confusion, il s’agit d’une assurance à part entière, vous cotisez pour couvrir un risque, comme vous le faites déjà pour votre voiture ou habitation. Faut-il hésiter pour sa famille ?