Une alimentation souple : lorsque le salarié adhère au PEE (ou PEI) de son entreprise, il peut l’alimenter de différentes façons…
- En effectuant des versements volontaires exceptionnels ou programmés : ces sommes peuvent être prélevées directement sur le compte du salarié ou bien être versées par chèque. Les versements volontaires ne peuvent excéder le quart de la rémunération annuelle brute de l’épargnant,
- En y versant son intéressement et/ou sa participation.
- En y versant une partie du Compte Epargne Temps (si l’accord le prévoit)
L’abondement : l’entreprise peut compléter vos versements volontaires. Dans le cadre du PEE ou du PEI, l’intéressement pourra être abondé mais pas la participation. Le montant de l’abondement ne peut dépasser 8 % du Plan annuel de la sécurité Sociale (PASS) par bénéficiaire et par an, et ne peut excéder 300 % des versements réalisés.
La prise en charge des frais de gestion administratifs par votre entreprise.
Des atouts fiscaux et sociaux conséquents : les revenus et plus-values réalisés sont, eux aussi, exonérés d’impôt et de charges sociales (sauf CSG et CRDS). En revanche, les versements volontaires effectués par les salariés ne donnent pas droit à une exonération.
De nombreux cas de déblocage anticipé : l’argent placé sur un PEE ou un PEI est bloqué pendant 5 ans. Mais certains cas prévus par la loi permettent de disposer de l’argent avant ce délai (acquisition de la résidence principale, mariage…). Au-delà, il est possible de disposer librement des sommes que vous aurez épargnées.