Qu’auraient vos proches pour vivre si vous décédiez ? Cette question délicate vaut à tout âge, y compris à la retraite. Et pour cause, les conséquences financières pour la famille sont alors très importantes, comme le financement des obsèques (3 350 euros en moyenne en 2017 pour une inhumation, 3609 euros pour une crémation selon l’UFC Que Choisir). Il y aura ensuite les éventuels droits de succession. Un décès, c’est aussi dans un couple une baisse sensible des revenus du foyer, alors que les charges financières courantes (logement, énergie, transports…) restent quasi-équivalentes, en sachant que la pension de réversion est octroyée sous conditions et selon le statut du défunt.
1 - Une priorité, la protection de vos proches
Quelles dispositions prendre ?
Pour faire face aux dépenses courantes, les revenus familiaux, le patrimoine accumulé peuvent être souvent insuffisants. La solution passe par l’anticipation avec la souscription d’une assurance adaptée.
- La garantie des Accidents de la Vie : l’objet de cette assurance est d’apporter une indemnisation aux personnes assurées, en cas d’accident de la vie courante dans le cadre de la vie privée.
- L’assurance décès : contre le versement d’une cotisation, calculée selon l’âge de la personne assurée et le niveau de capital souscrit, l’assureur garantit le versement d’un capital à un ou des proches désigné(s) comme bénéficiaire en cas de décès de l’assuré pendant la période de couverture. En cas d’invalidité définitive pendant la vie du contrat, ce capital est directement versé à l’assuré. Le niveau de capital choisi au moment de l’adhésion peut être modulé par l’assuré au fil des années selon l’évolution de sa situation.
2 - Soins de santé, un budget en hausse
À la retraite, les besoins de santé s’accroissent. Comment les financer ? Certes, la Sécurité sociale prend à sa charge une partie d’entre eux, mais pas tous, notamment dans certains domaines (dentaire, optique, spécialistes). Pour faire face à ces dépenses, détenir une assurance complémentaire santé est nécessaire. Mais comment choisir un contrat présentant un bon rapport qualité prix ? Première règle à connaître, lors du départ en retraite, on peut conserver son assurance santé d’entreprise. Attention, conformément à la loi Evin qui borde ce dispositif, le tarif peut fortement augmenter, jusqu’à 25 % la seconde année et 50 % la troisième année par rapport à la cotisation payée par les salariés de l’entreprise. Et passé trois ans, cela pourra être plus !
Le choix de sa complémentaire santé
Pour tout retraité, l’enjeu est donc de trouver une assurance complémentaire santé adaptée à ses besoins. Outre le tarif, qui va varier avec l’âge, d’autres éléments sont à regarder de près. Les garanties bien sûr, avec les niveaux de remboursement pour les différents soins. Mais il est aussi nécessaire de se pencher sur l’ensemble des prestations de services et d’assistance inclus dans l’offre, notamment en cas de maladie grave ou d’hospitalisation. Certains contrats incluent ainsi des services d’aide qui rendent plus simple la vie quotidienne, par exemple la venue d’une aide-ménagère ou la garde des animaux domestiques en cas d’hospitalisation.