L’économie mondiale est à nouveau frappée par de multiples chocs cette année, avec la poursuite des vagues de Covid, la guerre en Ukraine, la forte hausse du prix des matières premières… Ces chocs, qui s’accumulent, sont de nature à renforcer les incertitudes, les pressions inflationnistes, les tensions sur les chaînes de production mondialisées... et sont autant de facteurs négatifs pour les perspectives de croissance.
A cela, s’ajoute un climat singulièrement différent de ce que nous avons pu connaître ces dernières années, avec une inflation ayant atteint ses plus hauts niveaux depuis le début des années 1980 dans les pays développés, pressant les banques centrales à retirer rapidement leurs soutiens monétaires.
Vous l’aurez compris, nous évoluons actuellement dans un contexte peu porteur pour les actifs financiers déjà chèrement valorisés fin 2021, qui avaient bénéficiés des taux d’intérêts extrêmement bas et de la reprise post-Covid exceptionnelle au cours de 2021. Ces conditions expliquent la forte baisse des marchés depuis le début de l’année, que ce soit du côté des actifs les plus risqués (les actions sont en baisse de 10 % depuis le début de l’année) ou d’actifs plus sûrs (les obligations publiques perdent 7 %).
Cet environnement macro-économique défavorable nous pousse alors à anticiper des rendements plus faibles et plus volatiles que ces dernières années pour la plupart des actifs, avec une diversification entre classes d’actifs moins efficace que par le passé. La prudence reste donc de mise.