En lien avec de nombreuses notions comme la frugalité, le minimalisme, le low tech (basse technologie), ou encore le zéro déchet, les enjeux autour de la sobriété mettent l'accent sur la réduction de la consommation excessive et du gaspillage. Elle encourage à être plus conscients des habitudes de consommation et à les ajuster de manière à minimiser leur impact sur l'environnement. Cela peut aller au-delà de la simple réduction de la consommation de biens matériels pour englober également les ressources non renouvelables, l'énergie et même le temps !
On peut considérer en effet différents types de sobriété : la sobriété dimensionnelle qui vise à adapter les équipements et infrastructures aux besoins réels des usagers, la sobriété structurelle qui rationalise la consommation d’espace, la sobriété d’usage qui veille à une juste utilisation des équipements et la sobriété dite « conviviale » qui tend à mutualiser les équipements et leur utilisation.
Longtemps absente des discussions publiques, jusqu'à ce que l'urgence actuelle l'impose, le principe de sobriété questionne nos modes de vie et comporte de nombreux avantages. Tout d’abord la réduction de l'impact environnemental : en consommant moins, nous réduisons la demande de ressources naturelles, d'énergie et la production de déchets. Cela contribue donc à la préservation de l'environnement et à la lutte contre le changement climatique. Point non négligeable : des économies financières vont en découler naturellement. En réduisant les dépenses futiles et en consommant de manière moins impulsive, vous pourrez mieux gérer votre budget.
La sobriété peut également aider à gérer le stress lié à la recherche constante de possessions matérielles et au désir de suivre les dernières tendances de consommation.