Le mieux est tout d’abord de l’emmener consulter son médecin traitant. Il diagnostiquera s’il y a ou non dénutrition.
Si cela est avéré, la prise en charge passe :
- par des conseils nutritionnels, une augmentation des prises de nourriture avec des collations dans la journée et des compléments alimentaires.
- par la préparation d’aliments riches en protéines et en énergie (œufs, poissons, viandes, quinoa, lentilles...), notamment pour le déjeuner, et de féculents et céréales (pâtes, riz…) pour le dîner.
- par la mise en place d’un service d’aide : le portage de repas ou l’intervention d’une aide-ménagère par exemple dans les actes de la vie quotidienne comme faire ses courses, préparer les repas ou encore l’aide à leur prise.
- par la présence d’un ou plusieurs proche(s) au moment des repas.
Si l’alimentation orale est insuffisante, voire inadaptée parce que la personne ne peut plus s’alimenter seule, il est parfois préconisé une alimentation dite « entérale » (par voie digestive) ou « parentérale » (par voie intraveineuse). Celle-ci se réalise dans des services hospitaliers spécialisés.