La perte d’autonomie : quelles démarches ?

Nous vivons aujourd’hui plus longtemps. C’est une chance, mais aussi un enjeu aussi bien pour les institutions publiques que pour les familles concernées par un proche en perte d’autonomie. Quelles sont les préventions et les démarches pour y faire face ? Revue de détails.

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La perte d’autonomie : c’est quoi ?

Liée bien souvent au vieillissement, la perte d’autonomie est l’incapacité pour une personne d’effectuer par elle-même certains actes de la vie courante : se déplacer, s’habiller, s’alimenter…
Comment savoir si un proche en souffre ? La grille AGGIR* avec une série de 17 questions simples permet de mesurer le degré de perte d’autonomie. Demandez conseils auprès de son médecin traitant pour réaliser un bilan gérontologique.

L’état des lieux : aujourd’hui, en France, plus de 10 millions de personnes ont 65 ans et plus. Dans dix ans, ils seront près du double et en 2050, selon les projections de l’Insee**, un Français sur trois aura dépassé les 60 ans. Si nous vivons de plus en plus longtemps et en bonne santé, le nombre de personnes âgées en perte d’autonomie ne cesse également d’augmenter. Plus d’1,3 million de personnes*** bénéficient actuellement de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), une aide attribuée aux personnes dépendantes de plus de 60 ans.

Prévenir la perte d’autonomie

Il est important d’anticiper au maximum la perte d’autonomie pour permettre à la personne concernée de bien vivre un maintien au domicile.
Le mieux :

  • Poursuivre une activité physique : on ne le répétera jamais assez, mais pratiquer une activité douce et régulière, c’est l’assurance de conserver son indépendance le plus longtemps possible. On privilégiera la marche trois fois par semaine, de la gymnastique douce, de la natation ou des étirements pour garder sa souplesse et son équilibre.
  • Conserver une alimentation équilibrée : chez les personnes âgées, la dénutrition peut rapidement entraîner la perte d’autonomie avec comme conséquence une perte osseuse et une fonte musculaire. Veillez, en tant que proche, à ce qu’elle continue à s’alimenter correctement.
  • Adapter son logement : il est important d’aménager son appartement ou sa maison pour qu’elle puisse réaliser seule le plus d’activités courantes. On pourra installer une baignoire adaptée pour éviter les chutes, des barres d’appui dans les toilettes, un monte-escalier...

Quelles sont les démarches ?

Face à la dépendance, il existe une aide financière, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), réservée aux personnes de plus de 60 ans. Cette aide a pour objectif de financer l’aide à domicile (aide-ménagère, aide au repas, à l’autonomie...). Elle est accordée sans conditions de ressources et son montant dépend du degré de dépendance de la personne, du mode d’hébergement et des revenus.

Comment demander l’APA ? Pour l’obtenir, il faut s’adresser au conseil général. Le dossier peut être retiré auprès du centre communal d’action sociale (CCAS) ou directement à l’hôtel du département. L’évaluation de la perte d’autonomie est effectuée ensuite par les services sociaux.
Sachez-le, d’autres aides existent. Renseignez-vous auprès du CCAS, de votre mairie ou de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées).

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