- D’abord, après un début d’année encore marqué par une épidémie de coronavirus toujours pas sous contrôle, la généralisation du vaccin et le retour de conditions climatiques plus favorables devraient permettre un redémarrage de la croissance un tant soit peu pérenne. Nous pronostiquons des rythmes assez forts tant aux Etats-Unis qu’en Zone Euro sur les trimestres allant du printemps à l’hiver prochain. Ce tempo favorable devrait inciter les marchés à se remettre à faire preuve d’une certaine vigilance en matière d’inflation. Sans pour autant qu’un risque imminent ne se dessine.
- La politique économique va continuer d’apporter son écho à cette restauration de la situation économique. Avec toutefois une double évolution en cours d’année : d’une part, les mesures de soutien (aux entreprises et aux ménages) laisseront progressivement la place à des initiatives de relance (avec un accent particulier mis sur la double transition énergétique et digitale) et d’autre part, la politique budgétaire devient prédominante par rapport à la politique monétaire (qui reste cependant et assurément très accommodante).
- Les enjeux politiques demeurent importants. Ils n’auraient cependant pas le caractère stressant pour les investisseurs de ceux qui se sont récemment refermés, comme le leadership de Trump ou le dossier du Brexit. Notons, au titre de ceux à suivre au cours de la période qui s’ouvre, les choix d’un Parti démocrate américain disposant de l’essentiel des pouvoirs, l’équilibre des relations diplomatiques entre Bruxelles, Pékin et Washington et le dossier de l’intégration européenne.
Notre scénario central s’appuie ainsi sur la conviction qu’à douze mois, la croissance se réinstalle sur une tendance résolument haussière ; le marché en prend bonne note et les actions sont plébiscitées.
Les grandes lignes en termes d’allocation d’actifs sont les suivantes :
- prudence sur les titres d’Etat, au titre d’une remontée des taux longs, même si elle doit être « coiffée » par la vigilance des banques centrales qui s’assurent de la stabilité financière ;
- neutralité sur le Credit en Zone Euro (obligations privées), avant tout du fait d’une valorisation assez « chère » ;
- surpondération sur les actions, avec la conviction que les résultats des entreprises s’inscriront dans le sillage d’une conjoncture qui se raffermit de façon convaincante. Notre préférence va alors à l’Europe et au monde émergent par rapport aux Etats-Unis.
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