C’est le point de départ : les versements versés sur un PER individuel au cours d’une année sont déductibles des revenus imposables de cette année. Un mécanisme qui va générer une économie d’impôt, dont le montant dépendra du taux marginal d’imposition (TMI). Il existe 5 tranches marginales d’imposition : 0 %, 11 %, 30 %, 41 % et 45 %. Illustration : pour 10 000 euros versés dans un PER, l’économie d’impôt sera respectivement de 0, 1 100, 3 000, 4 100 et 4 500 euros selon le TMI de l’intéressé.
Les versements déductibles sont toutefois plafonnés :
- Pour les actifs salariés, le plafond est égal à 10 % des revenus professionnels nets de frais de l’année précédente, dans la limite de 8 fois le Plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) de l’année précédente (soit pour 2025, un maximum de 37 094 euros) ou, si ce plafond est plus avantageux, 10 % du PASS de l’année N-1 (soit 4 637 euros en 2025). En tant que salarié, le plafond de déduction est ainsi compris entre 4 637 euros et 37 094 euros.
Utile : ce plafond est indiqué sur l’avis d’imposition dans la rubrique « plafond épargne retraite ».
- Pour les travailleurs non-salariés, ce plafond est égal à 10 % du bénéfice imposable, dans la limite de 8 fois le PASS de l’année N (soit 37 630 euros en 2025) majoré de + 15% du bénéfice imposable compris entre 1 et 8 fois le PASS de l’année N (soit pour 2025, un maximum de 87 135 euros) ou, si ce plafond est plus avantageux, 10% du PASS de l’année N (soit 4 710 euros pour 2025). En tant que salarié, le plafond de déduction est ainsi compris entre 4 710 euros et 87 135 euros