Maison de retraite, résidence pour personne âgée, accueil familial : comment choisir ?

Selon l’état d’autonomie d’une personne âgée, voici les formules d’hébergement qui lui conviendront le mieux.

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Les besoins d’hébergement des personnes âgées varient selon leur état de santé, l’âge moyen de la perte d’autonomie se situant vers 83 ans selon les données de l’INSEE. 

Différentes possibilités d’hébergement, définitives ou temporaires, sont accessibles selon le niveau de dépendance des pensionnaires. 

Les principales sont :

Les résidences services

Financées par l’investissement privé et souvent construites en milieu urbain, ces résidences sont des ensembles immobiliers, dont les logements sont loués à des personnes âgées à titre de résidence principale. 

Bon à savoir : Certains logements sont aussi détenus en copropriété.

Plus ou moins luxueuse, cette offre d’hébergement est destinée aux personnes qui souhaitent garder leur indépendance tout en profitant de services collectifs : restauration, ménage, animations, etc. 

On distingue les services de base (conciergerie, gardiennage, gestion des espaces communs, etc.) et les services individualisés (aide aux soins, aide ménagère, etc.). Ces derniers sont facturés au « compteur », selon la consommation effective du résident. 

Bon à savoir : le conseil de résidents donne aux occupants l’occasion de participer aux décisions concernant la gestion des services.

Les résidences services n’ont pas de vocation sociale et ne sont pas habilitées à l’Aide sociale à l’Hébergement.

Les résidences autonomie

Elles accueillent des personnes âgées, majoritairement autonomes, mais ne pouvant plus vivre chez elles. Au sein de ces résidences, on peut louer des logements à des tarifs concurrentiels à condition d’être âgé d’au moins 60 ans et d’un GIR (groupe iso-ressource) de niveau 5 ou 6. Le GIR est une unité de mesure. On compte 6 GIR. Chacun correspond au niveau de perte d’autonomie d’une personne âgée. Le niveau 1 est le plus élevé et le 6, le plus faible.

Bon à savoir : il est possible d’être admis en GIR 4 dans une résidence autonomie à condition qu’elle ait signé une convention avec un EPHAD et un service de soins infirmiers à domicile.

Logement, blanchisserie, surveillance, ménage, animations, ces résidences offrent de nombreuses prestations à la carte, facturées en sus du loyer. 

Ces résidences ont une vocation sociale. Le coût des loyers est modéré. A titre d’exemple, un F1 loué à Chartres est par exemple facturé à partir de 366 euros par mois (526 euros pour un F2). A certaines conditions, les résidents peuvent bénéficier de différentes aides, dont l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), attribuée sans condition de ressource, bien qu’une participation soit demandée en fonction des revenus du bénéficiaire. 

L’habitat intergénérationnel

désigne un ensemble de logements conçus pour accueillir des occupants de différentes tranches d’âge : étudiants, familles, retraités, etc. La superficie des logements est calculée en tenant compte des besoins spécifiques des personnes âgées. Des locaux et services communs (lingerie, etc.) sont utilisables par tous les résidents, ce qui favorise l’entraide. Encore rares, ces projets sont généralement lancés par des bailleurs sociaux.  Les occupants peuvent bénéficier des aides au logement et de l’Aide Personnalisée au Logement (APA).

L’hébergement dans une famille d’accueil (à titre temporaire ou permanent)

s’effectue moyennant une rémunération du pensionnaire. Les frais de séjour peuvent parfois être financés grâce à l’association personnalisée d’autonomie (APA) ou l’aide sociale à l’hébergement (ASH). 

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