Résidence senior : comment bien la choisir ?

Proposant des logements adaptés et de nombreux services aux plus de 60 ans, les résidences seniors médicalisées ou non peuvent présenter beaucoup d’avantages. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce type d’habitations.

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Quelles offres et quels avantages ?

Quitter son foyer après de longues années peut être difficile. Mais parfois, le besoin d’équipements à domicile, pousse à se renseigner sur une nouvelle solution de logements. Vous êtes encore dynamique et plutôt autonome ? Les résidences seniors proposent des logements spacieux conçus pour votre bien-être.
A mi-chemin entre un logement traditionnel et une maison de retraite, elles proposent des appartements individuels (du studio aux 3 pièces) et adaptés aux 60 ans et plus. En fonctions de vos souhaits et surtout de vos besoins, deux choix s’offrent à vous : les résidences autonomie et les résidences services. Les tarifs sont plus ou moins conformes aux coûts du marché local, précise Cap retraite.

Les résidences autonomie offrent des appartements aux couples ou aux personnes seules, pour un loyer modéré. Des services collectifs y sont proposés. Les résidents peuvent ainsi profiter de la restauration ou de l’entretien du logement. Plus besoin de se soucier des tâches ménagères ou de faire la cuisine, le résident rentre chez lui en fin de journée.

Sur le même modèle, les résidences services sont gérées par des organismes privés qui ont généralement une offre plus large (activités mensuelles, services à la carte, installations conviviales…), mais à un coût plus élevé. Les tarifs pratiqués diffèrent en effet selon l'emplacement et les services de bases proposés par la résidence (formules tout compris ou à la carte). La facture se détaille en 3 éléments : le loyer (600 à 700 euros mensuel en moyenne), les charges locatives (eau, entretien des espaces communs, chauffage) et les charges individualisées (services).
L’avantage de cette solution ? Vous avez la possibilité de devenir propriétaire de votre nouvel appartement.

Les deux options s’adressent toutefois à un public assez indépendant et ne proposent pas de services médicaux. Pour être accompagné au quotidien, un auxiliaire de vie peut être demandé.

Les démarches et les aides

Aucune condition particulière n’est requise pour intégrer ces résidences. Pour un logement dans une résidence autonomie, il vous suffit d’avoir plus de 60 ans et d’être assez indépendant. Les démarches sont à réaliser auprès de la structure souhaitée, afin d’y consulter les offres. Pour vous aider, vous pouvez consulter l’annuaire des résidences autonomie.

Afin d’alléger les tarifs, et si votre situation financière le justifie, vous pouvez bénéficier de l'aide sociale à l'hébergement (PAL) pour les résidences conventionnées ou encore de l'allocation personnalisée d'autonomie (APL), dans le cas d’une structure non conventionnée. La caisse de retraite pourra orienter le futur résident.

Une résidence service n’est toutefois pas habilitée à recevoir les bénéficiaires de l'aide sociale à l'hébergement (ASH), stipule Cap retraite.
Vous souhaitez consulter les offres disponibles près de chez vous ? Rendez-vous pour cela au centre local d'information et de coordination gérontologique (CLIC). Il vous accompagnera dans toutes vos démarches.

Si aucune de ces deux solutions ne vous séduit, il faudrait peut-être envisager chez soi quelques aménagements. Songer à l'installation de barres d'appui aux endroits stratégiques du foyer. 

Monter dans la baignoire devient difficile et le risque de glissades inquiète ? L'installation d'une cabine de douche pourrait soulager les douleurs. Pour les travaux de ce type, de nombreuses aides existent comme le Prêt personnel. Pour en savoir plus, vous pouvez contacter l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) ou bien votre caisse de retraite.

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