« Méthode systémique et globale visant à concevoir des systèmes (par exemple des habitats humains et des systèmes agricoles, mais cela peut être appliqué à n'importe quel système) en s'inspirant de l’écologie naturelle (biomimétisme ou écomimétisme) et de la tradition ». Si la définition de la permaculture a tout pour faire fuir, le concept lui, prête difficilement à débat. À l’heure où les questions liées au climat et au développement durable deviennent prioritaires aussi bien pour les citoyens que pour la planète, comment, en effet, ne pas adhérer à une (agri)culture permanente (les deux termes dont la contraction donne « permaculture ») ? Les grands principes de cette idée née dans les années 70 et qui a actuellement le vent en poupe : un mix de techniques d’aménagements et de culture à la fois ancestraux et novateurs qui, au delà d’être fertile, permet à la terre de se régénérer naturellement.
Affaire de famille
Parmi les nombreuses bases à respecter pour un jardin en permaculture : choisir une parcelle adaptée au temps et au moyen que l’on peut lui accorder ; faire en sorte qu’elle ne soit jamais « nue » - en utilisant un paillage – afin de conserver de l’humidité ; récupérer et recycler l’eau un maximum ; attirer les vers de terre afin de garder un sol en bonne santé ; faire du compost (…). Quelques mois plus tard, il ne vous restera plus qu’à cueillir fruits, légumes, plantes médicinales et autres herbes aromatiques tout en regardant pousser quelques jolies fleurs. Et si le défi vous semble trop compliqué à relever en solo, c’est le moment de fédérer vos proches ! Les plus grands seront bien contents de pouvoir récupérer quelques vivres, alors que la plus jeune génération pourrait bien conserver les quelques préceptes appris à vos côtés durant de longues années. Une autre façon de faire un beau geste pour la planète…
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