Il s’agit tout d’abord d’une urgence planétaire. Cette année au 1er août, nous avions utilisé l’ensemble des ressources que la planète peut produire en une année... Les déchets et le gaspillage y contribuent. Ils sont également néfastes pour la biodiversité. On parle aujourd’hui d’un sixième océan… de plastique. Réduire ses déchets, c’est aussi avoir un mode de vie plus sain. Prenez l’exemple de l’eau : celle conservée dans des bouteilles en plastique contient forcément des nanoparticules en plastique que nous ingérons en la buvant. Un risque qu’on ne prend pas avec une gourde ou une bouteille en verre…
Pourquoi a-t-on intérêt à produire moins (ou plus du tout) de déchets ?
Comment, concrètement, passer au zéro déchet ?
À l’instar de la gourde ou de la bouteille en verre qui remplace la bouteille en plastique, il existe de nombreuses solutions pour réduire le jetable et se passer des produits à usage unique. Acheter en vrac, privilégier les produits lavables et solides (coton démaquillant, couches, shampoing, déodorant, dentifrice etc.), se munir de sacs réutilisables (…) : ces premiers gestes sont finalement assez simples. Dans un autre registre, il faut rappeler l’importance du tri des bio-déchets, les épluchures ou le marc de café pouvant servir de compost. N’oublions pas également qu’acheter des produits neufs influe sur les ressources que nous puisons. Dans cette optique, on peut par exemple s’orienter vers un micro-onde de seconde main plutôt qu’un modèle flambant neuf qui nécessite deux tonnes de matières première !
Tout cela n’est-il pas trop contraignant… et coûteux ?
Le zéro déchet est une démarche globale qui demande des réflexes faciles à mettre en place. Souvenez-vous de l’interdiction des sacs en plastique. Au début, tout le monde se demandait comment faire. Aujourd’hui, les consommateurs savent qu’ils doivent prendre leurs sacs pour faire des courses. Le coût ? À terme, le zéro déchet est économique ! Par exemple, quelques cotons lavables coûtent une quinzaine d’euros. Pas neutre à première vue, mais finalement bien moins cher que des modèles jetables que l’on achète plusieurs fois par an. Et que dire des couches lavables, pour lesquelles il faut compter de 200 à 700 € pour deux ans et demi d’utilisation… contre 1 500 € en moyenne pour des jetables.
Investir dans l’environnement, ça aussi c’est possible !
Pratiquer le zéro déchet ou autres bons gestes pour la planète de chez vous ne vous suffit pas ? Grâce à l’Investissement Socialement Responsable (ISR), vous pouvez désormais orienter vos placements vers des entreprises contribuant au développement durable. De quoi concilier performance économique et impact sur l’environnement !
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