Concrètement, ce financement participatif permet aux entreprises, aux associations, aux collectivités et aux particuliers de collecter des fonds pour un projet (économique, créatif, culturel, solidaire…). Grâce aux plateformes web, cela prend juste quelques minutes. En deux ou trois clics, n’importe qui peut ainsi devenir « contributeur ».
Le fonctionnement est simple. Le porteur de projet ouvre un compte sur le site de crowdfunding et indique le montant désiré. Une campagne ne pouvant durer indéfiniment, le porteur de projet décide avec les conseils de la plateforme de la durée maximale d'une campagne. Pendant toute la durée de cette collecte, un vaste plan de communication devra être mis en place pour faire connaître le projet et atteindre le montant visé. Bien évidemment, le financeur doit aussi ouvrir un compte sur la plateforme. A la fin de la durée de la campagne, si le montant demandé a été atteint, le compte du financeur est débité et le porteur de projet reçoit les fonds. Au passage, la plateforme prélève une petite commission. A l'inverse, si l'objectif n'a pas été atteint dans le temps imparti, le porteur de projet ne reçoit rien. De même que la plate-forme. C'est un deal équitable, qui n'engage pas à grand-chose celui qui se lance. Ce qui explique le succès de ce mode de financements.
En 2018, 402 millions d'euros ont été collectés via les plateformes de crowdfunding en France, d'après le baromètre annuel de KPMG et Financement Participatif France (FPF). C'est 20 % de plus qu'en 2017. En France, il existe une soixantaine de sites de crowdfunding, le plus connu étant KissKissBankBank.