Aujourd’hui, 11 millions de personnes en France assurent la prise en charge de leurs proches. Selon une enquête de la fondation April*, 57 % d’entre eux estiment apporter leur aide plus de 5 heures par semaine, et 18 % plus de 20 heures par semaine. Tout dépend de la perte d’autonomie de son proche et de la présence ou non d’une maladie comme Alzheimer.
Au rang des premiers signes : on retrouve une fatigue chronique ressentie au réveil et qui perdure tout au long de la journée, accompagnée bien souvent de problèmes de sommeil avec des réveils fréquents liés à une inquiétude pour l’avenir de son proche.
Avec la perte d’autonomie, l’aidant est sollicité de plus en plus par chacun des actes de la vie quotidienne. Ce rôle peut générer un stress chronique, à l’origine du burn-out et affaiblir l’organisme.