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L’accueil de jour : du répit pour les proches

Parce qu’elle nécessite une vigilance de chaque instant, la situation d’aidant d’une personne âgée dépendante entraîne une importante fatigue physique et morale. Une pause s’impose donc pour souffler et prendre un peu de temps pour soi. En permettant ce répit temporaire, les centres d’accueil de jour peuvent être d’un précieux secours pour l’aidant, mais aussi pour la personne aidée.

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L’accueil de jour, c’est quoi ?

Il s’agit de la possibilité offerte par des établissements spécialisés d’accueillir temporairement, dans la journée, une personne âgée dépendante. Ces établissements reçoivent généralement entre 5 et 25 personnes, les jours de semaine, parfois le samedi.

Cette formule a un double objectif : soulager les proches et entretenir l’autonomie et la socialisation des personnes âgées accueillies. Aux proches, en plus d’offrir un peu de répit, elle donne l’occasion d’échanger avec d’autres aidants, d’être conseillés, de rencontrer des personnels spécialisés. Aux personnes âgées, elle évite l’isolement et permet un bénéfice thérapeutique, grâce à une stimulation de leurs capacités à travers des activités physiques, artistiques, de loisirs…

Quelles structures ?

Il existe deux types de centres d’accueil de jour : soit des structures indépendantes, soit des structures rattachées à une maison de retraite (Ehpad) ou à un service à domicile. Les deux ont pour vocation d’occuper les personnes accueillies et de leur proposer des activités. Les premières sont composées de personnel non médicalisé ; les secondes disposent d’une équipe pluridisciplinaire (ergothérapeute, psychologue…).

Quelles formalités ?

Pour les accueils de jour organisés autour d’une pathologie spécifique (maladie d’Alzheimer, par exemple), il faut fournir un certificat médical attestant du diagnostic. Les personnes accueillies y sont prises en charge par du personnel formé à ces types de pathologie. Pour les accueils non spécialisés, aucun certificat médical n’est nécessaire. La France compte environ 20 000 places d’accueil de jour.

Combien ça coûte ?

Le tarif dépend du lieu et du type de l’établissement, et des prestations. Le prix de la journée n’est pas libre : il est fixé tous les ans par le département. Pour les centres d’accueil destinés aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, il est fixé par l’Agence régionale de santé. Le prix de la journée peut aussi varier en fonction du type de prestations proposées – les repas sont le plus souvent compris, mais pas toujours le transport, par exemple - mais s’établit en général entre 35 et 65 euros. 

Quelles aides ?

Différentes aides de financement sont possibles, en fonction des structures, des situations personnelles, de la localisation, etc. Elles peuvent provenir de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH), de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), de la caisse de retraite, de la mutuelle ou, parfois, de la commune. Il convient de se renseigner au cas par cas.

Où se renseigner ?

Pour connaître le centre d’accueil de jour le plus proche et se renseigner sur des aides possibles, il faut s’adresser au CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination), au CCAS (Centre communal d’action sociale) de la mairie de sa commune ou au Conseil général de son département.

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