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Acheter une nouvelle résidence principale à la retraite

Vos enfants sont partis du logement familial depuis longtemps et vous cherchez à le quitter pour un autre plus adapté à vos besoins. Comment investir dans une nouvelle résidence principale quand on est à la retraite ?

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1 - Bien choisir l'emplacement de sa résidence principale

On ne vous le rappellera jamais assez, mais le point à vérifier absolument c’est l’emplacement. Faites le tour des biens potentiels en prenant en compte l’environnement comme la proximité des commerces, des transports en commun, des équipes médicales, des éventuels services...

Prenez en compte l'évolution de votre cadre de vie. L'agent immobilier, voire le service urbanisme de la commune, où vous comptez acheter votre nouvelle résidence principale, sont à même de vous renseigner sur les projets concernant le quartier. Ce sont des critères à prendre en compte, surtout s'il existe des terrains non bâtis à proximité ou des immeubles prêts à être démolis.

Une précaution : visiter toujours le logement plusieurs fois à des heures et des jours différents pour observer d'éventuelles nuisances (luminosité, mauvaise isolation phonique, nuisance olfactive, circulation intensive...). Veillez aussi à repérer tous les éléments qui pourraient troubler votre quiétude et devenir un véritable problème, comme la proximité (en bas d’un l'immeuble par exemple) d'un bar, d'un « fast-food », d'une boîte de nuit, d'un restaurant, d'un commerce de bouche... 

2 - Les charges et les travaux à vérifier 

  • Les charges : si vous achetez un appartement en copropriété, vous aurez à vérifier les charges qui correspondent au fonctionnement et à l’entretien de l’immeuble en fonction d’une certaine quote-part. Pour connaître l’évolution de ces dépenses, demandez à voir les procès-verbaux des assemblées générales des 3 à 4 dernières années précédentes. Pensez aussi à réclamer le tarif de la taxe foncière.
  • Les éventuels travaux à venir : vérifiez si des travaux ont été votés ou sont sur le point de l’être comme un ravalement de façade, la pose d'un nouvel ascenseur, la rénovation de la cage d'escalier.... Les dépenses liées aux travaux étant partagées entre tous les copropriétaires. 

Vérifiez également que la trésorerie est bien tenue*. Il arrive que celle-ci présente une difficulté financière car de nombreux propriétaires ne paient pas leurs charges ou les travaux en cours. Un point à suivre de près car le recouvrement des impayés peut finir par coûter cher à la collectivité, et donc à vous ! Pensez également à demander à combien s'élèvent les factures de chauffage et les habitudes de consommation des précédents propriétaires ou locataires pour vous faire une idée. 

3 - Crédit immobilier pour les retraités : oui ou non ? 

Il n’y a pas d’âge pour acheter un bien immobilier. Cependant, l’approche de la retraite est une période charnière, où l’accès au crédit immobilier pour les retraités reste possible, mais se complexifie avec une baisse de revenus et d’éventuels problèmes de santé. Quand on dépasse la soixantaine, la grande difficulté est l’assurance de prêt, qui peut présenter un coût élevé et des garanties limitées en fonction de l’âge. Renseignez-vous auprès de votre conseiller bancaire.

Aussi, certains particuliers songent déjà à la transmission de leur patrimoine et peuvent investir dans un logement dans le cadre d’un démembrement de propriété**. Cet acte consiste à séparer la jouissance du bien entre l’usufruit de la propriété et la nue-propriété. Le nu-propriétaire (souvent les enfants) et l'usufruitier (vous-même) payent chacun leur part dans la propriété. Au moment du décès, la pleine propriété sera transférée aux héritiers, sans frais de succession, ni de donation. 

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