LBPAM SRI Human Rights a un univers d’investissement composé d’obligations d’Etats et d’entreprises et d’actions internationales. La liste des émetteurs, Etats comme entreprises, est issue d’une analyse extra-financière effectuée en collaboration par la FIDH et LBPAM. Ces émetteurs doivent démontrer leur engagement au niveau ESG (environnement, social, gouvernance) et en termes de respect des droits de l’Homme. Dans ce cadre, l’OPC est investi en obligations d’Etats qui peuvent permettre, en cas de crise des marchés boursiers, d’amortir l’impact en termes de performance, en raison de la décorrélation usuelle entre actions et niveau de taux dans ces contextes.
Comment expliquez-vous les bonnes performances(1) du fonds sur le long terme et l’obtention des 5 étoiles morningstar ?
L’OPC LBPAM SRI Human Rights a ainsi une volatilité plus faible que ses concurrents et des pertes maximales fortement réduites. A titre d’illustration, sa performance était de +3% en 2008 et -2,7% en 2018, années particulièrement difficiles sur les marchés actions.
L’OPC a en outre une approche d’investissement à long terme, visant à accompagner les entreprises dans leur développement.
En résumé, l’OPC a plusieurs leviers en termes de création de valeurs :
- Une allocation dynamique entre actions et obligations,
- Une expertise financière reconnue, avec un historique de performance long et régulièrement récompensé,
- Une gestion des risques ESG et des droits humains, limitant les risques opérationnel, réglementaire et réputationnel.
Comment s’est comporté le fonds depuis la crise sanitaire ?
La crise sanitaire a provoqué dans un premier temps une forte baisse des marchés d’actifs risqués et des rendements obligataires, notamment pour les pays cœur. Dans ce cadre, la composition de l’OPC structurellement positionnée sur des obligations d’états des pays du Nord a permis de résister au krach boursier. A fin mars, la performance de LBPAM SRI Human Rights s’établissait à environ -6%, depuis le début de l’année alors que le marché actions monde affichait sur la même période une baisse de plus de -20%(2). Par la suite, l’achat d’actions dans les creux de marché, ainsi que la sélection des titres au niveau actions et obligations d’entreprises, a permis à l’OPC d’accrocher la hausse à hauteur de +5% entre le 31/03/2020 et le 31/08/2020.
En ce qui concerne la poche actions, nous avons privilégié les valeurs appartenant aux secteurs de la santé et de la technologie qui ont tiré leur épingle du jeu lors de la crise sanitaire. Nous avons également réalisé des investissements importants sur des valeurs défensives comme les biens de consommation de base qui se sont mieux comportées dans le contexte récent. Enfin en termes d’allocation géographique, les actions américaines, présentent à hauteur d’environ 15% en portefeuille depuis le début de l’année, ont largement contribué à la performance du fonds.
Est-ce que les filtres ISR ont bénéficié au fonds ?
Le choix de valeurs ayant de bonnes pratiques ESG et droits humains a contribué à la bonne performance de l’OPC. Par exemple, la gestion des ressources humaines a été un facteur clé de réussite de ces entreprises pendant le confinement.
Au niveau des obligations d’Etats, les pays du Nord représentant le premier tiers éligible en termes d’investissement sur la base de la liste des états établie par la FIDH, l’OPC a de nouveau profité de cette sélection au niveau des taux. La présence de l’Italie et de l’Espagne, en diversification depuis 2 ans, a aussi permis au portefeuille de bénéficier des mesures d’accompagnement d’ampleur mises en place par la Banque Centrale Européenne (BCE) pour ces pays.
Et quelles sont vos orientations de gestion pour cette fin d’année ?
En raison de la remontée des incertitudes politiques liées aux tensions sino-américaines et aux élections américaines, nous prévoyons une reprise prudente. En termes d’allocation, après une allocation plutôt en faveur des actions, renforcée lors de la baisse, nous avons réalloué progressivement les investissements vers les marchés de taux, et notamment monétaires.
Sur les obligations, nous continuons à privilégier les emprunts d’Etats avec une diversification sur les obligations d’entreprises et indexées à l’inflation. Nous conservons une gestion très prudente avec une exposition globale au risque de taux (sensibilité) inférieure à celle de l’indice de référence. Nous maintenons un biais défensif sur les obligations, étant donné le bas niveau de taux et les montants de dette sans précédent des Etats. Toutefois, les tensions sur les taux resteront limitées grâce au soutien de la BCE. Par ailleurs, les risques politiques à venir (élections US, Brexit…) et une aggravation de la crise sanitaire pourraient limiter aussi les hausses de taux.
Sur les actions, nous avons une exposition actions proche de 30% de l’actif net, notamment dans les valeurs technologiques et certaines valeurs cycliques. Néanmoins, notre objectif est de renforcer progressivement le poids des valeurs de santé.
Tocqueville Croissance Euro ISR et LBPAM SRI Human Rights sont des OPC de droit français.
Les investissements réalisés dans les fonds sont soumis aux fluctuations du marché et aux risques inhérents aux investissements en valeurs mobilières. La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent enregistrer des hausses comme des baisses et il se peut que les investisseurs ne récupèrent pas l’intégralité de leur placement. Les fonds décrits présentent un risque de perte en capital.
Pour une définition et une description plus complète des risques, merci de vous reporter au prospectus et DICI des fonds.
Avant de souscrire, vous devez lire la version la plus récente des prospectus et DICI disponibles gratuitement sur notre site www.labanquepostale-am.fr
(1) Part R (capitalisation), nettes de frais, en EUR au 15/09/2020. Performances annualisées nettes de frais en EUR de la part R : 1 an : 0,7 % ; 3 ans : 1,9% ; 5 ans : 2,8%.
Performances 2019 : 8,3%; 2018 : -2,7% ; 2017 :5,5% ; 2016 : 2,6% ; 2015 : 2,1%
Les performances passées ne présagent pas des performances futures, elles ne sont pas constantes dans le temps.
(2) Indice MSCI World Hedge dividendes nets réinvestis en EUR – source Bloomberg