Il en avait parlé en cours d’année et la nouvelle vient de tomber : votre petit dernier a passé avec brio les concours d’entrée et est désormais un (futur) étudiant de l’école de commerce qu’il rêvait d’intégrer. Après l’heure des félicitations de rigueur suit le moment plus délicat où il faut commencer à calculer un budget qui, cursus long oblige, culminera probablement à plusieurs dizaines de milliers d’euros. En effet, au delà des frais de scolarité (certaines école de commerce, à l’instar d’autres cursus, émargent jusqu’à 15 000 € par an pour distiller leurs formations !), il faudra ajouter le coût d’un éventuel logement, des transports en commun et autres dépenses courantes. Au total, il faudra compter près de 20 000 € par an (1). C’est encore plus cher pour les études à l’étranger, autour de 35 000 € / an dans les pays anglo-saxons(2).
Combien ça coûte ?
Comment les financer ?
Commencez par vérifier si votre enfant peut bénéficier d’une bourse d’études délivrée par l’État ou des organismes spécialisés, sous condition de ressources. Sachez que ce type d’aide est souvent plafonné à quelques milliers d’euros, il vous faudra probablement la compléter par un financement personnel.
Pour cela, la solution la plus efficace est de constituer un « capital études » dès le plus jeune âge de votre enfant. Utilisez une enveloppe financière adaptée à l’épargne de long terme, comme l’assurance vie, et mettez en place des versements réguliers : quelques années plus tard, les dizaines d’euros que vous aurez mis de côté chaque mois pourraient bien soulager les dépenses à venir. Si le placement est ouvert dès le plus jeune âge, vous disposez même d’un temps assez long pour investir en partie sur les marchés financiers, ce qui devrait permettre sur la durée de chercher à profiter d’une performance potentielle supérieure. C’est également un investissement plus risqué et non garanti (risque de perte en tout ou partie du capital investi).
Une autre solution, complémentaire à l’épargne, est le recours au prêt étudiant, de 20 à 40 000 euros en moyenne. L’avantage de cette solution est que votre enfant ne commencera à rembourser le capital qu’à la fin de ses études, à l’issue de la période dite de « différé » ou de « franchise ». Pendant la scolarité, seuls seront à payer le coût des intérêts et de l’assurance (dans le cas d’un différé partiel), voire uniquement le coût de l’assurance (dans le cas d’un différé total). Il existe aussi un prêt étudiant garanti par l’État, accordé sans conditions de ressources, mais plafonné à 15 000 euros.
Enfin, si vous avez la possibilité d’investir dans l’immobilier, il peut être judicieux d’acquérir un logement étudiant. Si votre enfant fait ses études dans cette même ville, il pourra l’occuper directement, et dans le cas contraire vous pourrez toujours le louer et utiliser les revenus ainsi générés pour l’aider à payer son loyer.
Vous pouvez souffler : tout est désormais en place pour que vos enfant suivent de brillantes études…
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(1) Source L’Etudiant 2018
(2) Source Etude HSBC – The Value of education - 2018