Il est un paradoxe que nombre de routards ressentent après un voyage hors des sentiers battus : le bonheur d’avoir découvert des contrées aussi dépaysantes que fascinantes et l’amer constat que certains de leurs habitants vivent dans des conditions parfois très compliquées, et avec peu de moyens. Une once de spleen dans un océan de bonheur qui est parfois difficile à avaler. Bonne nouvelle, puisqu’il existe une façon d’y remédier : le voyage solidaire, qui permet de mixer découvertes et rencontres avec les populations locales tout en contribuant au développement des endroits visités. Loin des infrastructures ultra-touristiques, cette option – notamment prônée par l’Association pour le Tourisme Équitable et Solidaire (ATES) – permet d’être accueilli dans des hébergements tenus par la population locale et, par la même occasion, de faire fonctionner l’économie de la région visitée (guides, repas, transports, artisanat…).
Des voyageurs en mission
Pour certains voyageurs, il n’est d’ailleurs plus envisageable de se balader sur la planète en ne laissant qu’une emprunte carbone… En effet, plus question pour eux de quitter un pays fraîchement découvert sans avoir donné quelques cours d’anglais, participé à la construction d’une école, à la plantation d’arbres ou encore au nettoyage de plages où l’on tente également de sauver les tortues etc. Ces voyageurs en mission choisissent la plupart du temps de jouer la carte du bénévolat pour diverses structures, d’associations en ONG en passant par les collectivités locales ou les parcs nationaux. Pour trouver ce qui leur correspond le plus, quelques clics sur les sites de structures dont les voyages humanitaires / solidaires / équitables sont le cœur d’activité leur suffisent (Guidisto, Javva, Projects Abroad…). Et vous, quelle est votre prochaine destination ?
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