Comme déjà annoncée, une récession se profile : Le choc énergétique reste brutal en Europe et exacerbe les pressions inflationnistes. Le resserrement monétaire par la hausse des taux est plus agressif. La Chine repart plus lentement. Aussi nous sous-pondérons les actifs les plus risqués et privilégions les segments de marché plus défensifs et aux valorisations raisonnables.
Le contexte géopolitique va en effet rester difficile, dominé par l’escalade des tensions de l’Europe avec la Russie. Mais les risques sont intégrés dans les prix. L’Unité Européenne est forte mais mise à l’épreuve par la pénurie énergétique et un contexte économique/politique dégradé.
- L’inflation devrait commencer à baisser lentement, même si elle restera élevée.
- Pour les actions, nous maintenons une forte sélectivité centrée sur la capacité des entreprises à maintenir leurs marges.
- Concernant les marchés de taux, les obligations publiques pourraient offrir de nouveau une certaine protection par rapport aux actifs risqués qui restent sous pression, demandant là aussi une grande sélectivité.
- Le dollar conserve un avantage dans une conjoncture mondiale dégradée, mais son potentiel de hausse est limité. La zone euro resterait dans l’œil du cyclone à l’approche de l’hiver, affectant l’appétit pour les actifs de la région.