Vivre dans un établissement médicalisé : choix et coût

Vient souvent un moment où l’hébergement dans une maison de retraite médicalisée s’impose comme la meilleure solution. Ces établissements sont adaptés à la prise en charge de personnes âgées dépendantes. Ils leur procurent un accompagnement quotidien ainsi que des soins réguliers.

On distingue plusieurs types de maisons de retraites médicalisées. Toutes répondent à des normes garantissant la qualité de l’accueil et de la prise en charge. Ces normes sont imposées par une convention passée entre ces établissements, l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le Conseil général du département.

Le choix entre les maisons de retraites médicalisées s’opère selon le niveau de dépendance des personnes âgées : 

• Les EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) proposent un accueil en chambre. Ils accueillent des personnes fragiles et vulnérables de plus de 60 ans en fournissant une prise en charge globale : hébergement, restauration, animation et soins. L’équipe soignante est placée sous le contrôle d’un médecin coordinateur. 

La prise en charge des troubles de comportements liés à la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble apparenté peut s’effectuer dans une Unité d’Hébergement Renforcée (UHR). A taille humaine, ces unités sont conçues pour garantir le bien-être des pensionnaires et les aider à préserver leurs facultés cognitives. 

En semaine, les Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA) assurent la prise en charge des personnes âgées. Ces structures, ouvertes au sein des Ehpad accueillent les patients en journée. Durant ces séjours, l’autonomie des patients est stimulée grâce à des activités sociales et thérapeutiques. Attention : les PASA sont souvent fermés le week-end.

Combien ça coûte ? Quel que soit le type d’hébergement, le prix de séjour dans un EPHAD se décompose entre le prix d’hébergement et un tarif proportionnel au degré de dépendance du pensionnaire. Ce degré est évalué à l’aide des GIR (groupe iso-ressources). Au nombre de 6, ces GIR regroupent les personnes âgées par niveau d’autonomie. Le niveau 1 est le le plus élevé en matière de perte d’autonomie et le 6, le plus faible. Un GIR élevé équivaut à tarif de dépendance important. Les soins sont pris en charge par l’assurance-maladie.

Le Portail national d’information pour l’autonomie des personnes âgées et l’accompagnement de leurs proches (ministère des solidarités et de la santé) fournit de nombreux exemples de tarification.

Trois aides publiques peuvent financer les séjours : l’ASH, les aides au logement et l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (si le niveau de GIR est compris entre 1 et 4).

• Les résidences autonomie. Il s’agit de logements réservés aux personnes affectées d’une perte d’autonomie réduite, vivant seule ou en couple. 

Ces résidences sont souvent construites à proximité des commerces, des transports et des services. Dans certaines résidences, du personnel médical comme des aides-soignants ou des infirmiers peut travailler à demeure.

Combien ça coûte ? Les prix facturés dépendent de différents facteurs, notamment le fait que la résidence soit habilitée à l’aide Sociale à l’Hébergement (ASL).