Il n’y a qu’à se rendre sur les réseaux sociaux pour constater les « dégâts » : en 2019, ne pas poster (ou revenir avec) des dizaines de photos de ses vacances et autres voyages serait à la limite de la preuve qu’on a raté sa vie. On « comprend » donc mieux pourquoi il est de plus en plus fréquent - y compris dans des lieux très paisibles où les visiteurs sont parfois en quête de sens et de spiritualité – de croiser des nuées de touristes dont les smartphones sont pointés vers ce qu’il y a à voir durant toutes leurs visites. Drôle de façon de (ne pas) voir le monde…
Heureusement, et même s’il est un outil qui donne à voir de jolie choses, Instagram n’est pas la vraie vie. Et avoir une check-list de site à « cocher » avant de partir est finalement plus souvent synonyme de stress que de vacances réussies ou de plaisir décuplé. Dans cette optique, de plus en plus de personnes surfent sur la vague du slow travel. Le concept ? S’offrir le luxe de reprendre le temps, et donc de s’imprégner des lieux où l’on passe et des gens qui y vivent. Une ode à la flânerie qui ouvre les portes à des rencontres plus approfondies avec les locaux (qu’ils soient à une heure de train ou une demi-journée d’avion de chez soi).