La crèche apparait comme le mode de garde favori des familles car il permet de confier son enfant à des professionnels expérimentés tout en bénéficiant d’un tarif adapté à ses revenus. A titre indicatif, si le foyer avec deux enfants perçoit moins de 2 000 € de revenus mensuels, la crèche lui reviendra au maximum à 160 € par mois (pour une garde de 8 heures chaque jour). Si les revenus sont plus élevés, compris entre 3000 et 4000 € mensuels, il devra verser entre 240 et 320 €.
Il existe plusieurs formes de crèche, la plus classique étant la crèche collective municipale. L'avantage : l'enfant est très tôt dans un environnement collectif. Le hic, c'est que les places sont comptées. Mieux vaut donc s'y prendre à l'avance et se rendre au service Petite enfance ou au Relais assistantes maternelles de votre mairie pour obtenir des infos sur les modes d’accueil de votre ville. A Paris, par exemple, l’inscription se fait au cours du 6e mois de grossesse à la mairie. Selon les villes, l’inscription s’effectue soit à la mairie, soit directement à la crèche. Une commission d’attribution étudie les dossiers. Elle se réunit plusieurs fois dans l’année, pour suivre les entrées en cours d’année, les déménagements… Mais la réunion la plus importante a lieu au mois de mai pour préparer la rentrée de septembre.
Moins connue que la crèche collective mais très appréciée, la crèche familiale. Ce mode d’accueil associe l’accueil collectif et individuel : l’enfant est gardé chez une assistante maternelle, qui se rend régulièrement dans une crèche collective toute proche. Là encore, les barèmes de paiement sont en fonction des ressources des parents.
Renseignez-vous aussi auprès de votre employeur, pour savoir s'il propose une crèche dite d'entreprises, accueillant les enfants du personnel. Ce mode de garde se révèle très pratique pour les parents, car ils gagnent du temps sur les trajets, la crèche étant sur leur lieu de travail. Et financièrement, ils s'y retrouvent : en effet, la crèche d'entreprise est la plupart du temps financée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole. Dès lors, le fonctionnement tarifaire est le même que celui de la crèche publique : la participation financière des parents varie en fonction des ressources du foyer.